Petit pays enclavé d’Afrique orientale, le Malawi recèle de nombreux trésors naturels et culturels, à commencer par son gigantesque lac éponyme, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le meilleur endroit pour découvrir le lac Malawi est Nkhata Bay, avec son eau limpide sur laquelle on vogue en kayak, ses criques secrètes et ses bars animés en soirée.
La plus grande ville du Malawi est le témoin de son passé, avec ses grandes maisons coloniales, dont la célèbre Mandala House, mais aussi de son bouillonnant présent, avec ses marchés et ses cafés.
Situé au Nord du pays, le village de Livingstonia, baptisé ainsi en hommage à l’explorateur David Livingstone, semble figé dans son passé colonial : églises, musées et maisons tout en briques rouges, construits entre les pins.
Ce village de pêcheurs, situé à l’extrême sud du lac Malawi, est une parfaite halte pour faire du snorkelling dans son eau cristalline, mais aussi pour des randonnées sur les collines alentours, afin d’avoir une vue plongeante sur le lac.
Le massif Mulanje, surnommé "l’île dans le ciel" par les habitants car il est souvent noyé dans la brume, est le paradis des randonneurs, partis de Blantyre pour une excursion au milieu de la nature luxuriante par des sentiers bien balisés.
Au Malawi, la saison sèche dure d’avril à octobre. C’est le meilleur moment pour s’y rendre.
Les citoyens français doivent se munir d’un passeport et doivent présenter leur billet retour lorsqu’ils entrent sur le territoire malawien.
Il n’y a pas de vol direct avec la France : pour se rendre à Lilongwe ou Blantyre, qui disposent d’aéroports internationaux, il faut prendre des vols qui partent principalement d’Éthiopie (Ethiopian Airways), d’Afrique du Sud (South African Airways) ou du Kenya (Kenya Airways). La compagnie nationale, Air Malawi, dessert également quelques pays d’Afrique.
Autour du Lac Malawi, soit la région la plus touristique du pays, de nombreux bungalows sont loués aux touristes à des tarifs avantageux. Dans le reste du pays, particulièrement les villes, on trouve de petits hôtels et auberges de jeunesse à des prix tout aussi attractifs.
Les transports collectifs sont assurés dans les grandes villes par quelques lignes de bus, mais aux horaires aléatoires. Une alternative efficace reste les taxis-brousses, dans lesquels on peut monter à 6 ou 7 personnes, mais il faut se mettre d’accord sur le tarif pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Air Malawi opère les quelques vols intérieurs, dont celui qui relie les deux principales villes, Lilongwe et Blantyre. Il faut compter environ une quarantaine de minutes.
Des bateaux parcourent le lac Malawi du Nord au Sud, notamment le ferry Ilala, qui se rend jusqu’à la frontière avec le Mozambique.
Une compagnie aux tarifs abordables relie les grandes villes : AXA Coach Service. Il existe trois différentes classes et donc trois grilles de tarifs. Dans les coins reculés, les matola, sortes de pick-ups, prennent le relais des autobus.
Le réseau routier du Malawi est plutôt en bon état, quand il s’agit des grandes routes qui traversent le pays du Nord au Sud. Pour se déplacer dans tout le pays, en particulier sur les plateaux, mieux vaut louer un 4x4 à Lilongwe ou Blantyre, pour environ 150 $ la journée (soit l’équivalent de 135 €).
Le kwacha malawien est la devise nationale mais on utilise plutôt le dollar américain pour payer son hébergement ou son transport, et les prix affichés dans les zones touristiques sont le plus souvent en dollars. Le coût de la vie est beaucoup moins élevé qu’en France : on peut sans problème prendre un repas pour 2,2 $ (soit moins de 2 €).