Au coeur de la mer de Corail, les îles de la Nouvelle-Calédonie abritent des plages paradisiaques et des merveilles de la nature : cascades, récifs coralliens et forêts tropicales.
Avec sans doutes les plus belles plages du pays, l’île des Pins donne aux visiteurs un goût de paradis. Le pic N’Ga et la baie d’Upi sont des balades incontournables sur l’île, à pied pour l’un, en pirogue pour l’autre.
Hienghène abrite un superbe marché aux poissons, et c’est le ventre rassasié qu’on peut se lancer dans l’exploration des roches de Lindéralique, un peu en dehors de la ville. Ne pas manquer la Poule et le Sphinx, ainsi que la cascade de Tao.
L’île de Lifou renferme de superbes plages, à Peng ou Luengoni par exemple, mais aussi les lieux idéaux pour faire du snorkeling proche du rivage, afin d’observer poissons multicolores, requins à pointe noire et même des tortues.
Au sud de Grande Terre, les chutes de la Madeleine constituent une excellente récompense rafraîchissante au bout d’une excursion parmi les plantes exotiques.
La capitale de la Nouvelle-Calédonie offre de nombreuses activités nautiques mais surtout permet de s’initier au folklore kanak à travers ses centres culturels et ses musées, notamment le musée de Nouvelle-Calédonie.
Pour profiter de températures clémentes (pas plus de 30 °C), il faut privilégier un voyage à l’automne. C’est alors la saisons sèche en Nouvelle-Calédonie.
Même si la Nouvelle-Calédonie fait partie des Territoires d’Outre-Mer, la carte d’identité n’est pas suffisante : il faut se munir d’un passeport en cours de validité.
Il n’y a pas de vol direct depuis la France, il faut faire une ou plusieurs escales, dont la dernière au Japon, en Australie ou sur la côte ouest américaine. Il faut compter au moins 25 h de voyage.
Des croisières qui partent de Brisbane, en Australie, passent par Nouméa et l’île des Pins. Elles sont notamment organisées par la compagnie Royal Carribean.
Il y a peu d’hôtels en Nouvelle-Calédonie, si ce n’est à Nouméa. Les touristes sont invités à loger dans des gîtes, qu’ils soient familiaux, ruraux ou tribaux dans les villages kanaks.
Les bus de la compagnie Karuïa Bus permettent de se déplacer dans Nouméa mais aussi sur toute l’île de Grande Terre. Un ticket coûtant 800 F (soit moins de 7 € environ) permet se déplacer librement et à volonté pendant une journée.
Les vols intérieurs sont assurés par la compagnie Air Calédonie, qui permet de relier Grande Terre aux petites îles, par avion ou hydravion. Il faut compter 20 min par exemple pour aller de Nouméa à l’Île aux Pins, et un pass inter-îles propose des tarifs avantageux : environ 27000 F (soit l’équivalent de 230 €) pour 2 allers-retours.
Pour se rendre sur l’île des Pins, Ouvéa ou Lifou depuis Grande Terre, on peut embarquer sur le Betico 2, un grand catamaran qui assure les liaisons. Pour l’île des Pins par exemple, compter 2 h 30 min de traversée pour 10000 F (soit moins de 90 € environ).
Le réseau routier de Nouvelle-Calédonie est plutôt en bon état, même si des nids-de-poule viennent parfois parsemer la chaussée. On peut louer une voiture facilement, même dans les petites îles.
Économique
2 adultes, 2 bagages
41 €/jour
Compacte
4 adultes, 2 bagages
68 €/jour
Le franc pacifique est la monnaie utilisée dans l’archipel. On peut changer ses euros sur place, mais la carte de crédit est acceptée presque partout, pas dans les gîtes tribaux par exemple. Le coût de la vie est plus élevée qu’en France métropolitaine, on ne prendra pas de repas pour moins de 1700 F (soit 15 € environ).