Pays inventeur du Bonheur National Brut, le royaume du Bhoutan s’ouvre peu à peu au tourisme. Le pays renferme de nombreux atouts, à commencer par des paysages variés à couper le souffle et une très riche culture ancestrale.
Le monastère de Taktsang, niché à 3000 m d’altitude et surnommé "le Nid du Tigre", est le monument le plus époustouflant du Bhoutan. À 1 h de Paro en voiture puis au moins 2 h de marche (ou de cheval), le lieu interdit les photos et vidéos à l’intérieur du bâtiment mais en met plein la vue à tous les visiteurs.
Grimper à près de 4000 m d’altitude et se voir offrir le plus formidable panorama du Bhoutan, sur le mont Jomolhari et la frontière avec le Tibet : le col de Che-La est un passage obligé pour tous les visiteurs du Bhoutan.
Les 108 chortens dédiées aux victimes bhoutanaises se dressent au col de Dochula, face au Ghankar Puensum, le plus haut sommet du monde que l’homme n’a pas encore gravi. Un lieu de prière et méditation unique dans le pays.
La capitale du Bhoutan est le lieu idéal pour s’initier à la culture locale. Visite des marchés, des temples et du dzong de la ville, la citadelle-forteresse bouddhiste, un programme parfait pour une halte de quelques jours.
Un autre dzong emblématique du Bhoutan se trouve à Punakha, l’ancienne capitale du pays. Située à cheval sur deux rivières, la citadelle permet de rencontrer des moines et des étudiants pour comprendre la culture bouddhiste.
La saison sèche, d’octobre à avril, est la meilleure période pour se rendre au Bhoutan. Il y a peu de précipitations, mais des vents secs qui peuvent faire beaucoup baisser les températures, parfois négatives.
Pour entrer au royaume du Bhoutan, il faut un passeport en cours de validité mais surtout une accréditation délivrée par une agence de voyages assermentée. Il faut payer 17717 Nu journaliers (l’équivalent de 225 €, environ) pour cette autorisation d’entrée sur le territoire, auxquels il faut ajouter les salaires, variables, du guide et du chauffeurs imposés par l’agence.
L’avion est l’unique moyen d’entrer au Bhoutan et il n’y a qu’un seul aéroport international, à Paro. La compagnie nationale, Drukair, effectue des vols réguliers vers Delhi, Bombay, Katmandou et Dacca. Depuis la France, il faut donc faire escale dans l’une de ces villes.
Compris dans le forfait journalier délivré par l’agence de voyages, l’hébergement dans de petits hôtels est de bonne facture. On peut payer un supplément en plus du forfait journalier pour dormir dans un hôtel plus chic.
Même s’il existe des transports en commun dans les grandes villes comme Thimphou et Paro, les touristes peuvent difficilement les emprunter car ils ont un chauffeur attitré, trouvé, comme le guide, par l’agence de voyages. Les tarifs des bus sont très modestes.
Des vols domestiques opérés par la compagnie Drukair relient Paro à Yonphula ou à Gelephu, mais impossible de réserver ces vols par soi-même, il faut qu’ils fassent partie du circuit préparé en amont avec l’agence.
La monnaie locale du royaume est le ngultrum, et on peut facilement changer ses euros à l’aéroport ou dans les villes. Dans ces dernières, la carte bancaire peut être utilisée mais pas dans les villages et coins reculés en montagne. Le coût de la vie est très bas, environ 150 Nu (soit moins de 2 €) pour un repas traditionnel par exemple. Il est d’usage de donner un pourboire de 1417 Nu (soit environ 18 €) quotidiens pour le guide et le chauffeur.