Plus de quatre-vingt îles paradisiaques perdues dans l’Océan Pacifique, avec plages de sable blanc, cocotiers à profusion et poissons multicolores : bienvenue au Vanuatu, dit "l’archipel du bonheur".
L’île de Santo est une belle porte d’entrée pour découvrir la culture mélanésienne, à la rencontre des populations locales. L’île renferme également de superbes sites, comme la millenium cave, une grotte sacrée dans laquelle on peut faire du canyoning, et l’épave du bateau SS Coolidge, très populaire auprès des plongeurs.
Capitale de l’archipel et plus grande ville du Vanuatu, Port-Vila abrite un superbe marché local, mais aussi de nombreux bars et restaurants. Juste en dehors de la ville, les cascades de Mele sont une aubaine pour se rafraîchir. Le cœur de la ville, quant à lui, dispose d'un centre culturel.
L’île de Tanna se visite pour l’impressionnant volcan Yasur, toujours en activité, dont les pentes peuvent être arpentées avec un guide, et le petit village de Port Resolution, avec ses jolies cabanes de pêcheurs. Ces derniers peuvent emmener les touristes plonger dans la Blue Cave, fascinante grotte sous-marine.
Efate est connue pour ses magnifiques plages de sable fin, notamment celle d’Eton. Dans les nombreuses petites criques de l’île, on se baigne dans l’eau cristalline à la rencontre de la faune et la flore aquatiques.
Petite île située à quelques encablures de Port-Vila, l’île de Hideaway est un sanctuaire marin peuplé de poissons exotiques et de coraux de toutes les couleurs. On y trouve même des boîtes aux lettres sous-marines.
Le climat au Vanuatu est chaud toute l’année. Pour les amateurs de farniente sur la plage et de plongée sous-marine, il faut privilégier un séjour sur la période la plus sèche, de mai à octobre.
Pour entrer au Vanuatu, les touristes français sont exemptés de visa : un passeport en cours de validité suffit pour entrer dans l’archipel.
Il n’existe pas de vol direct reliant la France au Vanuatu, le mieux étant de passer par l’Australie. Des vols opérés par Virgin Pacific et Qantas relient Brisbane et Melbourne à Port-Vila, le seul aéroport international de l’archipel. La durée totale du voyage est d’au moins une trentaine d’heures.
Des bateaux de fret et des catamarans proposent aux touristes de se rendre au Vanuatu depuis la Nouvelle-Calédonie. Il faut compter au moins 2 jours de navigation.
Mis à part quelques hôtels à Port-Vila et Luganville, les touristes logent plutôt dans des petites pensions sur les différentes îles touristiques, à des tarifs très corrects. De grands resorts accueillent les touristes les plus aisés.
Des minibus 4x4, sortes de taxis collectifs, permettent de se déplacer sur quelques îles comme Santo ou Etafe. En fonction du trajet et du nombre de passagers, le coût sera différent.
Des vols domestiques opérés par Air Vanuatu permettent de se déplacer d’île en île, par exemple de Port-Vila à Luganville. Attention, les pannes sont nombreuses et les horaires des vols approximatifs.
Les bateaux de la compagnie Vanuatu Ferry qui relient les îles les plus touristiques (Santo, Tanna, Torres, Ambrym) sont nombreux mais les horaires sont complètement aléatoires. Il faut compter par exemple 24 h pour relier Port-Vila à l’île de Santo.
La monnaie locale est le vatu, on peut retirer de l’argent aux distributeurs situés à Port-Vila et Luganville, car le liquide est le principal moyen de paiement au Vanuatu. Le coût de la vie y est bien moins élevé qu’en France, même si les produits d’importation sont assez chers : compter par exemple environ 750 VT (soit l’équivalent de 6 €) pour une bière d’importation, et environ moitié moins cher pour une bière locale.