Un homme averti en valant deux, suivez nos conseils pour un voyage au Maroc pour appréhender au mieux ce merveilleux pays aux mille saveurs et odeurs. Au nord de l’Afrique, le Maroc se dévoilera alors aisément à ceux qui sauront l’apprécier sans commettre de faux pas. Le Maroc avec ses déserts brûlants, ses massifs enneigés, ses plages de rêve et ses médinas animées est un pays accueillant, voici quelques secrets pour l’apprécier, au mieux.
Conseil pour un voyage au Maroc : quand partir ?
C’est effectivement la première question à se poser avant de prendre son billet d’avion et de boucler sa valise, notamment pour savoir quoi y mettre dedans. Même si l’on peut visiter le Maroc à tout moment de l’année, avec peu de risques de pluies voici, pour vous aider, quelques conseils pour un voyage au Maroc.
La haute saison
Du mois de novembre au mois de mars, le Maroc est très fréquenté, car le temps y est généralement plus beau que dans les pays européens. Retenez effectivement que le printemps et l’automne sont très prisés et que malheureusement les tarifs sont en proportion. Cependant, que de beautés, de douceurs et de parfums ! Les orangers en fleurs restent un très agréable souvenir aux sens.
Saison intermédiaire
Avril et octobre avec, attention, un pic au moment des vacances de Pâques, car même s’il y a des risques de tempête de sable dans le Sahara et des pluies dans le nord, le reste du pays est merveilleusement accueillant.
Basse saison
De mai à septembre. En dehors des côtes toujours très fréquentées à cette période, le reste du pays et notamment les grandes villes comme Marrakech ou Casablanca connaissent une décroissance en termes de visites. En dépit de la chaleur, l’avantage étant que les visites s’y font plus aisément.
Et le ramadan ?
Même s’il n’est pas interdit de visiter le Maroc durant cette période religieuse, il est conseillé de l’éviter au risque de ne pas mesurer totalement l’hospitalité marocaine. Car durant cette période, la plupart des Marocains jeûnent du lever au coucher du soleil et si l’on n’attend pas des visiteurs non musulmans qu’ils pratiquent le jeûne à leur tour, manger en public est mal vu. De plus, la plupart des restaurants seront fermés ainsi que les édifices religieux et quelques musées.
Visas et vaccins ?
Pas de visas, pas de vaccins pour les ressortissants français. Enfin, ça, c’était avant le COVID. Depuis, il faut être vacciné contre le COVID et au moins deux fois pour entrer sur le territoire marocain, mais comme la situation – sanitaire – est fluctuante, notre conseil est bien sûr de se renseigner et le mieux reste l’organe officiel, à savoir.
Petit ou grand taxi ?
Les “petits” sont cantonnés à l’intérieur des villes tandis que les grands font les trajets intervilles. À noter que les petits peuvent changer de couleurs selon la ville : rouge à Casablanca ou Fès, jaune à Marrakech et bleu à Rabat. Même s’ils sont presque tous dotés de ‘compteurs’, parfois ils ne fonctionnent pas. Le mieux est de toujours marchander et quoiqu’il en soit, prévoyez de la monnaie, votre carte de crédit ne vous servira qu’à aller au distributeur pour régler la course. Les grands taxis fonctionnent au forfait selon le kilométrage et là aussi, parfois, il est bon de marchander.
Trouver une voiture à Marrakech
Conduire au Maroc
Hormis les grandes villes où se déplacer en taxi est plus simple, conduire au Maroc est aisé notamment parce qu’il y a peu de monde sur les routes. Il faut cependant être vigilant aux camions surchargés et aux animaux qui peuvent traverser les routes, mais hormis cela conduire reste un plaisir. Il existe de nombreuses routes, quelques autoroutes, mais surtout beaucoup de pistes de terre et de cailloux (attention aux impacts) et des contrôles policiers à l’entrée et la sortie de presque toutes les villes. Ralentissez, souriez et passez…
Que manger ? Gastronomie.
La gastronomie marocaine est réputée et avec raison. Riches, variées, de saison et parfois épicés, les plats sont savoureux et préparés avec soins, majoritairement par les femmes qui se transmettent les recettes et secrets de mère en fille.
Quelques spécialités salées
Quelle que soit la période où vous vous rendez au Maroc, n’hésitez pas à démarrer votre repas avec une salade – de saison – notamment celles à la tomate qui sera bien souvent agrémenté de saveurs comme la coriandre ou le cumin. Les carottes râpées parfumées à l’orange et, là aussi, de quelques épices méritent votre attention. Une petite mention pour le zaalouk, un caviar d’aubergines avec tomates, ail et épices. Les soupes sont aussi souvent proposées, notamment la célèbre harira à base de tomates, lentilles, farine avec parfois quelques morceaux de viande.
Les tajines, de poulet, légumes, bœuf, agneau, poisson, ne sont pas à proprement parler une recette, mais un mode de cuisson qui donne aux aliments cuits dans leur propre jus au four, une saveur particulière et assurément délicieuse. Quel régal lorsque vous soulevez le couvercle et respirez ces parfums tandis que le jus crépite légèrement dans le plat. Le tajine d’agneau aux pruneaux reste un “must”. Et le couscous ? Pensez aux tajines et ajoutez-y de la semoule de blé, cuite délicatement à la vapeur avant d’être roulée par des mains expertes. Absolument extra.
Sur le pouce
Entre deux visites, n’hésitez pas à vous saisir sur un grill d’une brochette de poulet grillée sur les braises ou savourez quelques keftas, des boulettes de viande hachée épicée. Souvent bon marché, ces plats constituent d’excellents déjeuners notamment accompagnés de pain rond, en forme de galette.
Les délices sucrés
Il existe de nombreuses échoppes qui proposent ces appétissantes pâtisseries marocaines vendues bien souvent à l’unité ou au poids. Cornes de gazelles, briouates, ghoriba, mhancha, ou encore bechkito, le plus simple – et le meilleur- est de tout goûter. C’est sans risque, notamment suivi d’une orange pressée ou d’un thé à la menthe, préparé à base de thé chinois et de feuilles de menthe fraîche, accompagné ou pas de sucres (certains en ajoutent deux dans leur verre…). Le cérémonial du thé se respecte et ne se refuse jamais si l’on vous le propose, hormis parfois lorsque l’invitation vient d’un vendeur inconnu. À vous de voir.
Les règles – non officielles – des souks
De tout temps, les Arabes ont su faire “commerce” et le Maroc n’y échappe pas. Même si les prix et les comportements sont libres, il existe quelques règles, non écrites.
Tenez votre droite
Les souks sont des ruelles étroites au cœur des médinas. Il s’agit d’un pluriel, car il y a généralement des quartiers, celui des étoffes, des épices, du cuir, etc. Le commerce y bat son plein et il faut donc pouvoir approvisionner les boutiques, notamment en journée où vous serez doublé par des charrettes, des vélos, des mobylettes. Pour fluidifier le trafic intense, gardez votre droite, même si vous êtes en groupe. Le mieux sera de se suivre plutôt que de marcher côte à côte sinon vous serez rapidement houspillé par les conducteurs et leurs klaxons.
Les Berbères descendent-ils de la montagne ?
Oui, ils descendent originellement de la montagne, mais pas tous les jours et pas forcément spécialement pour vous, contrairement à ce que les rabatteurs vous indiquent. Les Berbères qui, dans les souks, fabriquent et vendent généralement le cuir sont là, à demeure. Ainsi, pas la peine de se précipiter vers eux. En revanche, visiter une fois la tannerie s’impose.
Peut-on marchander ?
Absolument, on peut marchander, mais pas partout. Si dans les souks, c’est même indispensable, dans les boutiques plus officielles, les prix sont fixes et le resteront. Le marchandage est surtout l’apanage des petits commerces et constitue une forme de jeu auquel il faut se prêter. Le bon prix ? Il n’y en a pas. Le seul secret est que vendeur et acheteur aient le sentiment de faire une bonne affaire. Ce qui est souvent le cas. Alors, profitez-en.
