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Au retour des grandes vacances, KAYAK a mené une enquête auprès de 1 000 Français·es pour déterminer ce qui, à leur avis, définissait les bonnes manières dans l’avion et quels comportements étaient acceptables.

Il s’avère que les opinions sont assez tranchées sur ce qui se fait ou ne se fait pas lors d’un vol. Mais, d’après les résultats de l’enquête, certains comportements divisent quand même les voyageur·euses. Par exemple, a-t-on le droit (mes aïeux !) d’incliner son siège ?

Sans plus attendre, voici 15 exemples de règles de savoir-vivre dans l’avion qui ont suscité le plus de réactions auprès des Français·es, dont 5 qui se situent dans une zone grise où les avis divergent.

1. Emporter de la nourriture odorante à bord

Souvenez-vous : enfant, quand vous alliez à un pique-nique, c’était déjà humiliant d’ouvrir votre petite boîte et d’en sortir le sandwich au thon bien odorant que votre maman avait préparé. Maintenant, imaginez-vous faire la même chose dans l’espace réduit d’un avion qui se déplace dans les airs. Voilà pourquoi seulement 8 % des Français·es ont répondu qu’il était acceptable de prendre du poisson en boîte (thon, sardines, anchois) à bord d’un avion. D’ailleurs, c’est l’un des aliments qui les gens considèrent les moins acceptables à bord, juste derrière le fromage bien fait à 7 %.

La troisième place est occupée ex æquo par les saucisses chaudes et les ingrédients qui provoquent des flatulences, comme les haricots et les légumes crucifères, à 10 %. Si votre voisin·e de rangée a déjà mangé des flageolets avant d’entamer sa sieste, vous comprenez la situation. Quant aux snacks croquants et croustillants comme les bâtonnets de carottes et les chips, seuls 12 % des répondant·es trouvent acceptable d’en consommer dans l’avion. Dans la liste des autres aliments et boissons à ne pas emporter à bord selon notre enquête, citons également l’alcool, les sushis et le poisson cru, une pizza entière, le fish and chips ou encore la soupe. Sérieusement, qui embarque dans l’avion avec une soupe ?

2. Prendre les deux accoudoirs quand on est au milieu

Même si le débat continue de faire rage sur les réseaux sociaux dans le monde entier, les Français·es n’ont aucun doute sur le sujet : quand on est assis·e dans le siège du milieu, on peut utiliser les deux accoudoirs. 72 % des répondant·es à l’enquête estiment en effet que oui, la personne du milieu peut reposer ses coudes des deux côtés, contre 28 % qui pensent l’inverse.

Cela correspond plus ou moins au consensus en ligne. Même si la question a été débattue à l’infini et que certain·es n’en démordent pas, la plupart des gens pensent qu’il est tout à fait naturel de s’approprier les deux accoudoirs. Même les hôtesses et stewards l’ont déclaré sans équivoque sur les réseaux sociaux, et il arrive même que les commandant·es de bord incluent cette information dans leur discours de bienvenue. Cet avantage est probablement considéré comme la seule consolation pour ces pauvres âmes qui doivent supporter la place du milieu.

3. Demander à changer de place

Les avis sur cette question sont partagés : 60 % des personnes interrogées estiment qu’il est tout à fait acceptable de demander à quelqu’un de changer de place tant que c’est pour s’asseoir à côté d’un·e proche. 53 % des répondant·es pensent qu’on peut demander en toutes circonstances, si on le fait poliment. Seuls 4 % déclarent qu’il n’est jamais admissible de demander à changer de siège. Au vu de ces chiffres, on peut donc partir du principe que, si vous avez une bonne raison et que vous faites preuve de politesse, votre demande devrait être acceptée.

4. Poser la tête sur l’épaule de quelqu’un

À moins que vous connaissiez très bien la personne dans le siège à côté de vous, il n’y a aucune raison d’utiliser son épaule comme oreiller. Et l’opinion nous rejoint sur ce point : 87 % des répondant·es disent qu’il s’agit d’une invasion de l’espace personnel. Imaginez la tête d’un·e inconnu·e lourdement posée sur votre épaule, vous coinçant à votre place pendant qu’il ou elle ronfle et bave copieusement. Espérons que vous n’êtes pas sur un vol long-courrier

5. Contrôler le store quand on est dans le siège côté hublot

Certaines personnes pensent que, tant qu’on peut l’atteindre, on est libre de baisser ou monter le store du hublot. Mais pour 60 % des Français·es, c’est à la personne assise à côté que revient ce privilège (en dehors, bien sûr, des moments où le personnel de bord donne des instructions spécifiques).

Et quand on y pense, c’est logique. Aujourd’hui, puisqu’on peut payer pour choisir sa place dans l’avion (et éviter d’avoir le siège du milieu), de nombreuses personnes optent à dessein pour le siège côté hublot : il permet d’admirer pleinement la vue, de s’appuyer contre la paroi pour dormir… et oui, également de monter et descendre le store quand on le souhaite. C’est peut-être la première fois que la personne prend l’avion et elle veut profiter au maximum de l’expérience. Elle doit avoir la liberté de regarder la mer de nuages quand elle le veut, ou d’admirer le coucher de soleil à 10 000 mètres d’altitude.

6. Utiliser des écouteurs pour regarder une vidéo ou écouter de la musique

Ça devrait aller de soi. Si vous écoutez votre playlist préférée (qui aime l’acid jazz ici ?) ou regardez le dernier film d’action avec des courses-poursuites en voiture, limitez tout ce bruit à vos propres oreilles. La grande majorité des répondant·es, soit 83 %, trouvent que porter des écouteurs est une règle de savoir-vivre à respecter à bord d’un avion. Conseil supplémentaire : si vous regardez une comédie ou un spectacle de stand-up, gloussez doucement. En effet, 79 % des personnes interrogées ne supportent pas les rires bruyants.

7. Mettre sa tête sur la tablette pour dormir

Si 58 % des personnes interrogées estiment que poser sa tête à l’endroit où des inconnu·es ont mangé est acceptable, les autres trouvent ce comportement peu ragoûtant. Mais bien sûr, parfois on cherche désespérément une position confortable pour dormir et cela se fait aux dépens de l’hygiène, qu’il s’agisse de la sienne ou de celle des personnes qui viendront plus tard.

8. Se maquiller en plein vol

Fait surprenant : 70 % des personnes interrogées trouvent normal que quelqu’un se maquille à bord d’un avion. C’est d’autant plus étonnant que les autres soins de beauté ne font pas vraiment l’unanimité : seuls 45 % des répondant·es trouvent acceptable de se limer les ongles ou d’appliquer des soins pour la peau. S’épiler les sourcils ou se mettre du parfum n’est pas non plus très bien vu.

9. Aller aux toilettes sans chaussures

Il y a des endroits dans l’avion où l’on peut se déchausser, mais les toilettes n’en font absolument pas partie. Tenez-vous bien : seulement 59 % des Français·es considèrent que garder ses chaussures pour aller aux toilettes fait partie des règles de savoir-vivre dans l’avion. Ces personnes ne doivent pas savoir que les gouttelettes sur le sol des toilettes ne viennent pas de petits nuages innocents…

10. Enlever ses chaussettes

Si les avis sont assez partagés sur le fait d’enlever ou non ses chaussures dans l’avion (voir les résultats de l’enquête plus bas), les répondant·es pensent clairement que retirer ses chaussettes est un péché capital. Près de trois personnes sur quatre ne veulent pas voir les orteils nus de leur voisin·e lorsqu’elles essaient de se détendre à bord. Est-ce dû à une peur des effluves odorantes ? Ou peut-être la crainte de voir un orteil envahir leur espace personnel ? Quoi qu’il en soit, l’idée des pieds nus dans l’avion hérisse un grand nombre de Français·es.

11. Et enlever ses chaussures, alors ?

Vous commencez à avoir l’impression que certaines personnes font une fixette sur les pieds dans l’avion ? Eh bien, dans ce cas, c’est même 46 % des répondant·es. Près de la moitié des Français·es interrogé·es déclarent qu’ôter ses chaussures dans l’avion ne correspond pas aux règles de savoir-vivre… ce qui fait quand même 54 % de personnes pour qui ce n’est pas un problème. Le clivage pourrait se résumer à celles et ceux qui ont sans doute dû supporter des odeurs de pieds atroces à bord d »un vol, contre celles et ceux qui ne se sentent vraiment à l’aise qu’une fois leurs chaussures retirées. Et vous, dans quel camp vous situez-vous ?

12. Se couper les ongles à bord

Oui, apparemment, certaines personnes se coupent les ongles de mains (et même de pieds !) dans l’avion… Faites-nous confiance, on l’a déjà vu de nos propres yeux. Mais 78 % des voyageur·euses français·es ne sont pas favorables à ce comportement. Après tout, en étant dans un rayon de moins de trois mètres par rapport à la personne qui se coupe les ongles, on est susceptible de recevoir une rognure dans son café. Et bien sûr, ce faux pas cumule deux offenses : se couper les ongles ET être pieds nus.

13. Mettre les pieds sur le dossier du siège devant soi

Vous avez probablement déjà vu cette scène à bord d’un avion : quelqu’un qui appuie ses jambes ou ses genoux sur le siège de devant. Chiffre impressionnant, 87 % des Français·es sont absolument contre ce comportement.

D’abord, tout ce qui peut faire bouger le siège de la personne devant vous, comme de s’y appuyer quand vous vous levez ou de mettre vos jambes sur le dossier, est extrêmement perturbant… surtout si elle essaie de dormir ou de manger. Mais si vous insistez pour appuyer vos pieds ou jambes sur le dossier, ayez au moins la décence de garder vos chaussettes. Car, comme on l’a déjà dit plusieurs fois, personne ne veut voir vos pieds nus.

14. Demander à quelqu’un d’arrêter de donner des coups de pied dans son siège

Souvent, tout se situe dans l’art et la manière de demander quelque chose. Imaginez que quelqu’un soit constamment en train de donner des coups de pied dans le dossier de votre siège. Très certainement, il s’agit d’un·e enfant. Vous pouvez vous retourner poliment et lui demander d’arrêter, ou même vous adresser directement à son parent. Par contre, n’attendez pas la dernière minute : il n’y a pas de raison d’exploser quand vous n’y tiendrez plus. Suivez le conseil de 75 % des Français·es : il est tout à fait acceptable de demander à quelqu’un d’arrêter de donner des coups de pied dans votre siège, tant que vous le faites de manière respectueuse et courtoise.

15. Et le plus important : incliner ou ne pas incliner son siège ?

Voici LE débat qui fait rage en ligne quand on parle du savoir-vivre dans l’avion. Et les Français·es semblent s’accorder avec les autres nationalités. D’après les réponses à notre enquête, 58 % des personnes interrogées pensent qu’il est acceptable de baisser son siège lorsqu’on est sur un long vol ou si l’on demande poliment à la personne derrière soi.

Mais ce point comporte quelques zones grises. Si seulement 6 % des personnes pensent qu’il n’est jamais acceptable d’incliner son siège, 14 % disent qu’on peut le faire si la personne de devant a fait la même chose. Et 23 % pensent que, quelle que soit la situation, c’est tout à fait normal de vouloir s’allonger un peu – après tout, c’est bien pour ça que les sièges sont dotés de cette fonction. Mais attention, ne le dites pas à la personne de 2 mètres dans le siège devant vous !

Maintenant que vous connaissez les différents avis sur le savoir-vivre dans l’avion, recherchez votre prochain voyage.

À propos de l’auteur·e

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