Craig, écossais d’origine, est tombé amoureux de l’Autriche dès sa première visite. Depuis, il ne se lasse pas de ce pays. Découvrez sa lettre d’amour vidéo. Et vous, avez-vous déjà posté la vôtre ?
L’amour pour l’Europe est bien là, on en voit les preuves tous les jours. KAYAK vous offre une plateforme pour enregistrer et télécharger votre lettre d’amour en vidéo sur Instagram ou Facebook. Jetez-y un coup d’oeil !
https://www.youtube.com/watch?v=DKwE43Nvt0M
Nous recevons chaque jour des centaines de vidéos, certaines drôles, d’autres joyeuses ou mélancoliques. « Chère France », « Chère Espagne », « Chère Irlande »… Ces déclarations d’amour débutent toutes sur le même rythme et sont à la fois touchantes et uniques.
Plusieurs ont choisi d’enregistrer leur message dans les cabines vidéos installées à Londres, Paris, Madrid et Berlin. Laissez-vous emporter par cette vague d’amour en visitant la page du projet Love Letters. À Londres, Craig MacMillan nous a fait part de son amour pour l’Autriche en vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=_MVk5L7rTYs
L’Europe ne se limite pas à l’image politique que certains s’obstinent à lui accorder. Il faut se détacher de cette vision restreinte et voir cette région pour ce qu’elle est. L’Europe c’est avant tout le Vieux Continent, plein de vie, de diversité et d’inspiration.
Nous avons tellement adoré la vidéo de Craig, que nous avons voulu en apprendre un peu plus sur lui et sur les expériences qui l’ont amené à créer cette belle lettre d’amour.
Craig MacMillan : J’apprends l’allemand depuis maintenant 11 ans. J’ai commencé au lycée. Mon intérêt pour cette langue a débuté avec le football allemand. Mais c’est vite devenu une passion pour l’histoire germanique, la culture, la gastronomie, la bière (bien sûr) et le mode de vie.
La première fois que j’ai voyagé en Autriche c’était à Vienne pendant mon année d’échange ERASMUS, grâce au partenariat entre l’université de Vienne (la WU) et celle d’Édimbourg. Dès les premiers instants j’ai ressenti une différence avec les autres voyages que j’avais fait dans des villes germanophones. Vienne s’est démarquée de toutes les villes que j’avais déjà visitées. Mais pour être réaliste, c’était aussi difficile. C’était la première fois que je misais essentiellement sur mon allemand et que je déménageais sans l’aide de ma famille ou mes amis. Je suis allé à Vienne seul et je ne savais pas vraiment comment j’allais faire pour survivre !
Pendant ma première nuit à Vienne j’ai eu un petit creux, mais comme on était dimanche, tous les magasins étaient fermés à part le Würstelstand (stand de hot dog) pas loin de mon appart. Ayant l’habitude du « Hochdeutsch » (allemand soutenu) ou de dialectes allemands à l’accent neutre, j’ai été totalement étonné lorsque la vieille dame du stand a dit « jo dos koste zwo ochtzi bittuh ». Je lui ai demandé si elle pouvait répéter : elle s’est exprimée plus lentement, mais toujours avec le même accent.
Maintenant que j’y pense, c’est le genre d’échange typique qu’on peut avoir à Vienne. Les habitants restent fidèles à leur accent, expressions, culture et histoire tout en étant accueillants. J’ai essayé une fois dans un bar d’apprendre le maximum de mots d’argot autrichien. Mes copains de la fac ont dû me corriger une centaine de fois, pas pour se moquer de moi mais pour que je me fonde dans la masse. Faire mes études à la WU était tout un défi, vu que je suivais la plupart de mes cours en allemand avec des étudiants autrichiens. Les exposés, les devoirs, tout était en allemand.
Au début je pensais que je n’allais pas y arriver mais dans mes cours les gens se sont montrés très encourageants. C’était incroyable de voir à quel point ils m’ont appuyé, moi un étranger venu d’Écosse, alors qu’ils avaient certainement l’habitude de voir plusieurs étudiants ERASMUS aller et venir. Vienne me rappelle beaucoup ma ville natale Glasgow à ce niveau : une grande ville avec l’ambiance d’un village. Cette contradiction est d’autant plus frappante à Vienne, avec d’un côté son architecture magnifique, son histoire incroyable et sa gastronomie et de l’autre ses bars, ses boîtes de nuit, ses fêtes, ses stades et terrains de foot, ses parcs et ses arbres éparpillés dans toute la ville… C’est le genre d’endroit où vous pouvez tout trouver à condition de chercher.
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Je ne m’attendais pas à être accueilli avec tant de patience. Les gens étaient toujours motivés à l’idée de parler allemand et anglais mais l’étaient encore plus pour parler allemand autrichien et anglais écossais. Les similitudes entre l’Écosse et l’Autriche m’ont aussi vraiment aidé (les montagnes, les fermes, la culture sociale, les accents bizarres… avoir la position du petit frère face à l’Angleterre/ l’Allemagne).
Deux ou 3 ans après mon année ERASMUS, j’ai eu l’opportunité de faire un stage à Vienne. C’était encore mieux lors de ma seconde visite. Je ne me suis jamais ennuyé, Il y avait toujours quelque chose à faire. Aujourd’hui je m’y rends au moins 2 fois par an. J’habite maintenant à Londres et chaque fois que j’y retourne, c’est comme si je retrouvais un vieil ami.
La première fois que j’ai été à Vienne, j’étais un jeune de 20 ans anxieux avec des connaissances moyennes en allemand, habitué à vivre dans sa zone de confort au Royaume Uni. Maintenant après plusieurs années, je peux retourner les verres que m’ont offerts les locaux et m’asseoir tranquillement pour apprécier une bière avec eux. Je peux marcher dans les rues de cette ville, qui me semblait tellement étrangère auparavant, en me sentant totalement chez moi. C’est un sentiment très particulier.
Je dois remercier les Autrichiens et les Viennois pour ça. Les paysages, l’histoire, l’architecture, les palais, etc., sont tous merveilleux, mais c’est les gens qui m’ont aidé à trouver mon chemin, qui m’ont offert des verres, qui m’ont fait goûter à leurs spécialités, qui m’ont appris leur vocabulaire… Ils sont l’âme de Vienne.
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Remarque : Les tarifs sont basés sur des recherches effectuées sur KAYAK.fr le 13/07/2017. Tous les prix s’entendent en euros. Les prix des vols s’entendent pour un aller-retour en classe économique. Les prix d’hôtels correspondent au tarif de base pour une nuit en chambre double. Les prix sont sujet à évolution et peuvent ne plus être disponibles.
