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La ville aux sept collines, capitale de l'Italie, est l'une des destinations touristiques les plus populaires au monde. La richesse de son histoire, ses monuments extraordinaires, son incroyable gastronomie et son climat très agréable sont autant de raisons à l'origine de cette renommée. Rien qu'en 2023, près de 45 millions de personnes ont transité par les deux principaux aéroports de Rome. Parmi elles, quelque 35 millions ont voyagé sur des vols internationaux.

Le choix de l'aéroport de Rome le plus adapté à votre situation dépend essentiellement de votre lieu de départ ou d'arrivée. Il y a bien sûr d'autres facteurs à prendre en compte comme l'endroit où vous séjournez et le moment où vous prenez l'avion. Ou peut-être que vous êtes simplement de passage, en route vers une autre destination. Ce guide vous présente les deux principaux aéroports de Rome afin que vous puissiez faire le bon choix.



Aéroport international de Rome Fiumicino – FCO

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Officiellement appelé Leonardo da Vinci-Fiumicino, l'aéroport principal de Rome est communément désigné sous le nom de Rome-Fiumicino en référence à la petite ville dans laquelle il est situé. C'est aussi l'aéroport le plus fréquenté d'Italie, devançant de peu l'aéroport de Milan Malpensa par le nombre de destinations, de vols et de passager·ères. Véritable hub pour les vols internationaux, les escales et les correspondances, 2023 a vu quelque 40 millions de passager·ères franchir ses portes.

Fiumicino est actuellement desservi par 111 compagnies aériennes effectuant des vols nationaux et internationaux, vers et depuis 208 destinations dans 76 pays.

Terminaux de FCO

Avec autant de compagnies aériennes et un nombre aussi élevé de destinations, il n'est pas surprenant que Fiumicino dispose de quatre terminaux (mais les choses ne sont pas aussi simples). En effet, ils s'appellent terminaux 1, 2, 3 et 5, car le terminal 4 n'a pas encore été construit.

Plus déroutant encore, seuls deux d'entre eux fonctionnent actuellement : leterminal 1 et le terminal 3. Le terminal 2 a été définitivement fermé. Le terminal 5, qui était auparavant le principal hub pour les vols vers et depuis les États-Unis, fait l'objet d'importantes (et apparemment interminables) rénovations.

Bien que la situation paraisse compliquée et incohérente, le côté positif est que cela a facilité les choses pour les voyageur·euses, surtout si vous passez d'un terminal à l'autre, puisqu'ils ne sont qu'à cinq minutes de marche l'un de l'autre. Des navettes gratuites sont également à votre disposition si vous avez trop de bagages à transporter.

En ce qui concerne l'expérience aéroportuaire proprement dite, vous trouverez peu d'aéroports plus agréables. Fiumicino a été élu meilleur aéroport européen de plus de 40 millions de passager·ères pendant six années consécutives par ACI Europe (Airports Council International). Les installations des deux terminaux justifient cette distinction.

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Dans le terminal 3, le centre commercial Made in Italy abrite plus de 50 boutiques vendant des produits italiens traditionnels. C'est l'endroit idéal pour flâner et trouver tous les cadeaux que vous avez oublié d'acheter à Rome. Pour ma part, je trouve que le terminal 1 est particulièrement agréable pour son Eataly, un espace de restauration qui a ouvert ses portes en 2022. Je m'y arrête régulièrement pour déguster une part de pizza à la Mozzarella di Buffala ou une assiette de pâtes à l'Amatriciana. Si le cœur vous en dit, le bar Vini e Aperitivi propose également de délicieux assortiments de vins et d'amuse-gueules. Et si vous souhaitez faire des achats à prix réduit, le terminal 1 abrite aussi le plus grand duty-free Aelia du monde !

Compagnies aériennes à FCO

Fiumicino est le siège de ITA, la principale compagnie aérienne d'Italie (anciennement Alitalia). Cette compagnie, la plus importante de l'aéroport, exploite une cinquantaine de lignes au départ du terminal 1. Fait intéressant, les cinq destinations les plus populaires sont toutes intérieures ou à destination de l'Espagne, ce qui atteste de la position centrale de l'aéroport en tant que hub du tourisme méditerranéen. Les autres grands transporteurs du T1 sont tous des compagnies low cost telles que WizzAir, RyanAir, Eurowings et Vueling, qui desservent principalement des destinations européennes.

Le terminal 3 est le plus grand des deux et accueille la majorité des vols long-courriers, notamment ceux vers et depuis les États-Unis. Les compagnies American Airlines, Air Canada, Delta, United, British Airways, Emirates et Etihad opèrent toutes à partir du terminal 3. Fiumicino est ainsi le meilleur aéroport pour arriver à Rome depuis les États-Unis.

L'emplacement de FCO

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La ville qui donne son nom à Fiumicino est située à vol d'oiseau à 23 km au sud-ouest du Colisée. Il faut donc parcourir environ 40 km et compter jusqu'à une heure de route depuis la capitale, en fonction de la circulation. Le site est spectaculaire, car il se trouve sur la côte et donne sur la mer Tyrrhénienne. Si vous pouvez réserver sur votre vol un siège côté hublot, vous profiterez d'une vue fantastique aussi bien au décollage qu'à l'atterrissage.

J'ai constaté que les taxis à destination et en provenance de l'aéroport étaient une sorte de loterie. Il existe des tarifs fixes pour les trajets vers le centre-ville, mais il m'est arrivé plus d'une fois que des chauffeurs refusent de les appliquer et facturent beaucoup plus qu'ils ne le devraient. Les services de transports en commun restent donc la meilleure option.

Il existe plusieurs possibilités pour prendre le train jusqu'à Rome, toutes partant de la gare située à 10 minutes à pied des terminaux. Les temps de trajet variant considérablement, il est donc important de choisir la bonne option.

  • Le Leonardo Express : en ce qui me concerne, je préfère le Leonardo Express, un train sans escale. Il circule toutes les 15 minutes et met 32 minutes pour rejoindre la gare centrale de Roma Termini, dans le centre-ville. Les billets coûtent 14 € pour un trajet.
  • La ligne ferroviaire régionale du Latium FL1 : partant toutes les 15 minutes en semaine et toutes les 30 minutes le week-end, les trains régionaux mettent beaucoup plus de temps à arriver à Rome. À 8 € le trajet, ils sont un peu moins chers mais ne vont pas jusqu'à la gare centrale de Termini. C'est en revanche une bonne alternative si vous séjournez dans la périphérie de Rome, par exemple à Trastevere, Ostiense, Tuscolana ou Tiburtina.
  • Les trains Frecciarossa : si vous vous rendez au-delà de Rome, dans des villes comme Florence, vous devrez prendre les Frecciarossa, (« flèche rouge »). Ultra rapides et très confortables, ces trains sont le meilleur moyen de se déplacer et partent plusieurs fois par jour.
  • Les bus : il existe de nombreuses lignes de bus au départ et à destination des terminaux 1 et 3. La durée du trajet peut atteindre près d'une heure jusqu'au centre-ville. Mais le trajet est bon marché, le service est régulier et vous pouvez généralement acheter votre billet à bord.

Aéroport international de Rome-Ciampino – CIA

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Le deuxième aéroport de Rome est Ciampino, ou aéroport international de Rome-Ciampino « Giovan Bastista Pastine » pour reprendre son appellation exacte. Il doit son nom au célèbre commandant de ballon dirigeable italien Giovan Battista Pastine, qui a servi pendant la Première Guerre mondiale (et son code « CIA » est aussi très cool !). Hub pour les compagnies aériennes à bas prix, Ciampino est aussi un aéroport commercial et militaire, mais il est loin d'avoir l'envergure de Fiumicino.

Il a accueilli en 2023 un peu moins de quatre millions de passager·ères en provenance et à destination de Rome. Sur ce total, environ 3,5 millions de passager·ères ont emprunté des vols internationaux. La ville est actuellement desservie par 27 compagnies aériennes assurant 122 liaisons vers 26 pays, mais il s'agit souvent de vols charters et de vols militaires. En réalité, il n'est exploité que par un petit nombre de transporteurs commerciaux.

Plus proche du centre-ville que Fiumicino, c'est le meilleur choix d'aéroport pour arriver à Rome depuis l'Europe. Par sa petite taille, il est facile de s'y repérer avec seulement un terminal desservant tous les vols, de sorte que vous n'avez pas besoin d'arriver plusieurs heures avant le départ. Cela signifie toutefois que ses installations et ses équipements ne sont pas aussi impressionnants que ceux de son voisin.

Installations du terminal CIA

Vous y trouverez des cafés, des pizzas et les habituels fast-foods, mais pas d'endroit agréable pour s'asseoir et manger après avoir passé la douane. Ma préférence va au café situé dans le hall des départs, avant le contrôle de sécurité, où le café est particulièrement bon (on est en Italie après tout).

Le shopping y est nettement plus intéressant, car toutes les marques de luxe, de Burberry à Valentino, rivalisent pour vous faire dépenser vos euros. Le magasin d'alimentation Bufala di Fattorie Garofalo est l'endroit idéal pour acheter des produits locaux de qualité à offrir. Par ailleurs, Ciampino est fermé de minuit à 4 h du matin, ce qui signifie que vous ne pouvez pas y passer la nuit. Vous devrez donc, si besoin, réserver un hébergement dans les environs.

Compagnies aériennes à CIA

Ciampino est le fief des compagnies aériennes à bas prix. Anciennement aéroport charter et militaire, il était en perte de vitesse jusqu'à ce qu'une vague de transporteurs low cost s'y intéressent. Aujourd'hui, les plus grands transporteurs y sont Ryanair, VistaJet et Wizz Air, desservant tous des liaisons européennes. Londres Stansted y est la destination la plus populaire.

L'emplacement de CIA

Ciampino n'est qu'à 13 km à vol d'oiseau du Colisée, ce qui en fait l'aéroport de Rome le plus pratique. Situé au sud-est du centre-ville, il offre de nombreuses options de transports pour se déplacer facilement. En revanche, ce n'est pas plus rapide de rejoindre le centre-ville que depuis l'aéroport de Fiuminico.

En raison de cette courte distance, il est envisageable de prendre le taxi. Le trajet dure environ 30 à 40 minutes et le tarif fixe actuel est de 30 euros. Si vous optez pour un taxi, assurez-vous qu'il possède une licence et convenez du prix avant d'accepter la course. Le principal avantage du taxi est qu'il peut vous déposer directement à la porte de votre hébergement. D'ailleurs, les rues de Rome sont escarpées, souvent pavées, avec des trottoirs étroits, ce qui rend difficile d'y traîner des bagages.

Je préfère néanmoins toujours prendre les transports en commun. En effet, ceux de l'aéroport de Ciampino sont pratiques, réguliers et bon marché, trois de mes critères préférés lorsque je voyage :

  • Le Ciampino Airlink : je choisis pour ma part ce trajet qui combine bus et train en un seul billet, qui ne coûte que 2,70 € l'aller. Montez dans le bus qui vous attend devant l'entrée de l'aéroport pour un bref trajet sans arrêt jusqu'à la gare de Ciampino. De là, les trains à destination de la gare centrale de Roma Termini partent toutes les 20 minutes environ, tous les jours de la semaine. Il faut compter autour d'une heure pour se rendre en centre-ville.
  • Les bus : comme pour l'aéroport de Fiumicino, il existe plusieurs services de bus au départ et à destination de Ciampino. Sans les embouteillages légendaires de Rome, ce serait probablement le moyen le plus rapide de se rendre en ville. Il faut en réalité compter au moins une heure, ce qui est comparable à Airlink, mais coûte 6 € par trajet. Et si vous avez beaucoup de bagages, c'est à proscrire (les bus sont petits et l'espace limité).
  • Le métro : la dernière solution est le métro. C'est pratique si vous séjournez près d'un arrêt se trouvant sur la ligne A avant Roma Termini, comme Esquiline (Manzoni) ou San Giovanni. Depuis l'entrée de l'aéroport, prenez le bus jusqu'à la station de métro Anagnina. Attention, il n'y a qu'un départ toutes les 30 ou 40 minutes. Il faut compter entre 15 et 20 minutes selon l'endroit où l'on descend depuis la station Anagnina. Le prix du billet est de 1,20 € par trajet, avec un supplément de 1,20 € pour chaque gros bagage.

Quel est le meilleur aéroport de Rome ?

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Comme Rome ne compte que deux grands aéroports, la question n'est pas vraiment de savoir lequel est le meilleur. Pour le côté pratique, Ciampino est l'aéroport le plus proche du centre de Rome. Mais les vols sont limités à des compagnies aériennes low cost opérant en Europe.

Si vous volez entre Rome et les États-Unis ou d'autres destinations long-courriers, Fiumicino est votre seule option possible. Mais quel aéroport ! Connecté au monde entier, moderne, propre et doté d'installations de premier ordre, il n'y a pas grand-chose à redire. Et bien qu'il soit un peu plus éloigné que Ciampino, les temps de trajet vers le centre sont à peu près les mêmes.

Conclusion

Comparée à des destinations emblématiques comme Londres avec ses six aéroports, on pourrait penser que Rome qui n'en compte que deux, est mal desservie. D'autant plus si l'on tient compte du rôle moindre de Ciampino et de son nombre limité de destinations. La grande différence est que l'Italie n'est pas aussi dépendante de sa capitale en tant que hub aérien. Des villes comme Venise, Milan et Naples sont toutes correctement desservies et les aéroports de Rome accueillent pourtant autour de 45 millions de voyageur·euses par an.

Pour en savoir plus sur les aéroports italiens et les autres aéroports dans le monde, consultez les guides KAYAK sur les aéroports.

Comment ce guide a-t-il été créé ?

Je semble passer la moitié de ma vie à parcourir l'Europe en avion à la poursuite de récits et de voyages. Au cours des cinq dernières années, j'ai visité peu de pays autant que l'Italie et plus particulièrement Rome. En effet, non seulement Rome est une ville incontournable, mais elle est aussi une porte d'entrée vers les paysages grandioses du Latium et de la Toscane. Ce guide fait part de ce que j'ai appris au cours de ces voyages, en particulier sur la façon dont les aéroports ont évolué, depuis la fermeture d'anciens terminaux jusqu'à la création de nouvelles installations.

Remarque : les prix et les informations sont valables en date du 26.02.2024 et peuvent évoluer avec le temps.

À propos de l’auteur·e

Duncan MaddenRédacteur, auteur et écrivain indépendant spécialisé dans les voyages, Duncan est toujours en quête de nouveaux récits et de l’atmosphère de vacances qu’il affectionne tant. Rien ne le rend plus heureux que lorsqu’il parcourt des chemins poussiéreux pour repérer de bonnes vagues ou qu’il se faufile hors des sentiers battus à la recherche d’un peu de solitude au cœur des montagnes. Vivant en Allemagne et d’origine britannique, c’est en quête de nouveaux horizons qu’il est le plus heureux. Son premier livre, « Found in Translation », se penche sur les étymologies et histoires des noms de pays dans le monde entier.

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