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Même si vous savez déjà comment se déroule un vol avec escale et ce qui différencie cette dernière d’un stopover, vous n’avez peut-être pas toutes les informations nécessaires pour profiter au maximum de ce temps supplémentaire à l’aéroport et le transformer en une expérience agréable.


Vol avec escale : qu’est-ce que cela signifie ?

On parle de vol avec escale lorsque les passager·ères changent brièvement d’avion pour atteindre leur destination finale. Si la durée moyenne du temps passé entre deux vols peut varier selon qu’il s’agit d’un vol intérieur ou international, le principe reste le même : une interruption de moins d’une journée lors d’un voyage est presque toujours considérée comme une escale.

Ces transferts sont également appelés « correspondances » par les usager·ères. La définition n’est pas tout à fait la même pour les employé·es des compagnies aériennes dès lors que les escales donnent lieu à des correspondances comportant une interruption d’une nuit, mais les passager·ères n’ont pas besoin de tenir compte de cette distinction. Pour les voyageur·euses ordinaires, les termes « escale » et « correspondance » sont interchangeables.

Quelle est la différence entre une escale et un stopover ?

Lorsqu’une escale se prolonge, celle-ci devient une « longue escale », aussi appelée « stopover ». Pour les vols nationaux, cela correspond généralement à une durée supérieure à 4 heures, tandis que pour les vols internationaux, il faut attendre 24 heures ou plus avant de pouvoir parler de stopover.

Dans ce cas, les passager·ères sont rarement tenu·es de rester à l’aéroport : ils ou elles récupèrent traditionnellement leurs bagages et se rendent à l’hôtel avant de retourner à l’aéroport pour la suite de leur voyage. Les stopovers sont majoritairement planifiés par des voyageur·euses aguerri·es qui souhaitent découvrir brièvement une destination sur leur trajet, mais ils concernent également des séjours de plus longue durée.

5 conseils pour profiter au mieux d’un vol avec escale

Si vous vous retrouvez à prendre un vol avec escale, voici quelques conseils de pro pour optimiser ce moment et tirer le meilleur parti de votre passage prolongé à l’aéroport.

1. Explorez le terrain

Que votre escale dure une ou quatre heures, la première chose à faire à l’aéroport où vous effectuez votre correspondance est de repérer votre prochaine porte d’embarquement. Il est essentiel de savoir s’il vous faudra cinq ou trente minutes pour la rejoindre afin de ne pas rater votre prochain vol. Avant de faire des achats, d’aller aux toilettes ou de vous rendre dans l’un des salons, trouvez votre porte d’embarquement et déterminez le temps qu’il vous faudra pour l’atteindre.

2. Découvrez des astuces concernant l’avion

De nombreuses personnes s’inquiètent de s’ennuyer ou de se sentir mal à l’aise dans un avion, mais il est tout aussi important de savoir s’occuper et prendre soin de soi lors d’une escale. Par chance, vous pouvez recourir à la plupart des conseils et bonnes pratiques qui sont habituellement prodigués pour le temps passé en vol et les appliquer au temps passé à l’aéroport. Jetez donc un coup d’œil aux conseils KAYAK pour savoir quoi faire dans un avion et aux conseils de pro sur les vols long-courriers pour obtenir de nombreuses astuces qui vous permettront de passer le temps pendant une escale.

3. Visitez les lieux

Si vous avez une ou deux heures devant vous au cours d’une escale, visitez l’aéroport en tenant compte du temps nécessaire pour retourner à votre porte avant l’embarquement. Outre les boutiques et les restaurants, la plupart des aéroports abritent des œuvres d’art uniques et de nombreuses expositions historiques et culturelles.

Conseil de pro : les autorités portuaires sont bien conscientes que les passager·ères ne souhaitent pas rester toute la journée devant leur porte d’embarquement à attendre leur vol. Elles ont donc tendance à proposer un maximum de divertissements au sein de leurs terminaux.

4. Quittez l’aéroport

Pour les itinéraires internationaux comportant des escales de plusieurs heures, envisagez de quitter l’aéroport. Lorsqu’un aéroport est situé à proximité de la ville dont il dépend, cela vaut la peine de s’y rendre pour y visiter les principales attractions pendant quelques heures, ou même d’y faire un saut pour se restaurer.

✈️ Conseil de pro : lors d’une escale de 13 heures à Doha, au Qatar, alors que je me rendais en Thaïlande, j’ai participé à une excursion d’une journée organisée directement par l’aéroport, et je suis rentré à temps pour passer le contrôle de sécurité et embarquer pour mon deuxième vol. Si la plupart des aéroports ne proposent pas d’excursions organisées pour les passager·ères en transit, vous pouvez facilement planifier la vôtre et profiter d’une visite bonus dans un endroit passionnant.

5. Bougez

Quel que soit l’usage que vous ferez de votre temps d’attente à l’aéroport, faites de votre mieux pour ne pas le passer assis·e sur un siège. La plupart des désagréments (voire des risques pour la santé) liés aux voyages en avion proviennent du fait de rester assis pendant des heures, alors profitez-en pour vous étirer et réguler votre circulation sanguine. Utilisez ce temps pour bouger, dans la mesure où votre corps le permet, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’aéroport.

✈️ Conseil de pro : si vous devez rester assis·e, profitez de l’espace disponible pour vous étirer.

Comment ce guide a-t-il été créé ?

En tant que voyageur de métier, je me déplace en avion toutes les semaines, à raison de 120 vols par an en moyenne, et ce depuis des années. Et même si je ne prends pas tous les jours des vols avec escale, j’en prends au moins un par semaine. J’ai ainsi regroupé mes innombrables expériences d’escales avec des conseils de pro et les outils KAYAK pour vous proposer ce guide.

Nos destinations long-courrier préférées


Vol avec escale : FAQ

Les compagnies aériennes et les aéroports peuvent imposer leurs propres exigences concernant la durée minimum d’une escale, celle-ci avoisinant le plus souvent les 30 minutes. Cela ne vous garantit pas pour autant d’avoir de façon certaine votre correspondance. Les retards lors du débarquement sont fréquents et les portes d’embarquement ferment généralement environ 15 minutes avant le départ, de sorte qu’il est tout à fait possible de rater sa correspondance avec une durée d’escale aussi courte, même si les deux portes d’embarquement se trouvent l’une à côté de l’autre. Je vous recommande de prévoir au moins une heure pour les vols nationaux et une heure et demie pour les vols internationaux.

Pour les vols intérieurs, une escale correspond généralement à une interruption de 4 heures ou moins. Pour les vols internationaux, l’escale peut durer jusqu’à 24 heures, dépendant de la politique de la compagnie aérienne. En règle générale, toute interruption programmée d’une durée supérieure n’est plus une simple escale, mais un stopover, ou « longue escale ». Si vous préférez prendre un vol sans escale, il vous suffit simplement, en réservant sur KAYAK, de décocher « Voir les escales avec changement de lieu » dans les options de Qualité de vol affichées sur la gauche de la page des résultats de votre recherche.

Une escale ne dure jamais plusieurs jours, mais un stopover le peut. À l’exception des destinations éloignées dont les horaires de vol peuvent être contraignants, une interruption aussi longue ne se produit généralement qu’à la demande du/de la passager·ère, le plus souvent dans le but de visiter une autre destination en cours de route. Les client·es peuvent en effet organiser des escales à leur guise moyennant des frais supplémentaires, mais la plupart des compagnies aériennes n’autorisent plus les escales gratuites lors de la réservation de billets avec des points de récompense. Il y a cependant des exceptions, alors vérifiez auprès de votre compagnie aérienne avant de réserver.

À propos de l’auteur·e

Brandon SchultzBrandon voyage chaque semaine et ne peut s’empêcher de se lier d’amitié avec tous les chats errants qu’il croise sur sa route. Les chiens ne sont pas en reste ! L’un d’eux l’a même une fois raccompagné aux États-Unis depuis la côte amalfitaine. Auteur de 6 livres, il a visité 6 continents (l’Antarctique est toujours sur sa liste) et mangerait de la glace 6 fois par jour s’il le pouvait. Il vit à New York, dans le quartier de Brooklyn, avec la personne qu’il aime et ses trois chats.

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