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Sans doute en rêviez-vous depuis longtemps (ou peut-être pas, du reste), mais l’événement arrive et vous voilà sur le point de faire la tournée des boîtes de nuit à Amsterdam. Nous nous sommes donc attelés à vous proposer ce petit tour d’horizon des bars dansants d’Amsterdam les plus connus et qui rencontrent le plus d’adeptes. À vous d’élire ceux qui vous tentent le plus, que ce soit pour le type d’ambiance ou le genre de musique.

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Quelques conseils avant le départ

Même si vous venez à Amsterdam pour faire la fête et vivre la nuit (pendant que d’autres dorment), gardez en tête qu’il vous faut, avant toute chose, rester courtois et souriants vis-à-vis des Néerlandais.

Soyez également attentifs à la réglementation, en général : ce n’est pas parce que le pays est auréolé d’une réputation de grande tolérance que l’on peut s’absoudre de manquements à la loi. Sachez également que la famille royale et le football sont deux sujets de conversation sur lesquels il est déconseillé de faire de l’humour. De même, affichez une tenue correcte, que vous constatiez le contraire chez certains noctambules locaux, ou pas.

Politique interne

Enfin, tous ces établissements proposent sur leurs sites leur propre politique de fonctionnement contenant ce qui est accepté ou pas. Cela concerne notamment ce qui est autorisé ou non à consommer, les tenues vestimentaires, le comportement en général et les documents d’identité demandés. Ne manquez pas de les consulter en ligne.

L’Escape, une des plus connues boîtes de nuit à Amsterdam

Parmi l’ensemble des endroits où faire la fête en ville, l’Escape est très certainement une des plus notoires. Voici quelques informations à son propos avant de vous y rendre.

Escape : mode d’emploi

A silhouette of a DJ scratching a vinyl record with a colourful background of round lights.

Si vous êtes fan de musique des années 80, ne manquez pas de venir vous déhancher au rythme des ritournelles qui ont bercé les dernières décennies du 20e siècle. Au menu : nombreuses et vastes pistes de danse, bars, salons particuliers et scènes posées çà et là. Un mot d’ordre : s’amuser. Anticipez votre entrée en vous y présentant de bonne heure et bien habillé (les vigiles auront tôt fait de vous refuser le sésame si votre tenue n’est pas correcte, il vaut mieux le savoir).

Le Claire, LE restaurant discothèque à Amsterdam

L’endroit, plutôt intimiste, vous propose un visage à la Janus et met à votre disposition ses deux versions nocturnes : possibilité d’y dîner à l’italienne ou bien opter pour sa cave transformée en night-club. Vous pouvez également ne consommer que des verres avant que la musique ne donne.

Pour les adeptes d’électro et de techno, mais pas seulement

Le Claire, situé non loin de l’Escape, est réputé pour accueillir régulièrement des DJ des quatre coins du globe. Cette programmation éclectique fait de l’endroit une des scènes d’Amsterdam qu’il faut avoir fréquentée, ne serait-ce qu’une fois, même si la house et la techno ne sont pas votre fort. Y être accepté n’est pas soumis à une tenue particulièrement recherchée, mais la correction y reste de mise. Un bémol : l’entrée est discrète, un peu dissimulée entre deux cafés. N’hésitez pas à demander de l’aide aux passants.

De School, l’inéluctable boîte d’Amsterdam

Laughing woman with afro hair with red lights background behind her.

« De » est un déterminant défini en néerlandais et signifie « le » ou « la » et « school » est le même mot que celui des anglophones pour désigner une « école ». Tout ceci pour vous prévenir qu’à De School, vous allez danser au cœur d’un ancien bâtiment scolaire.

De School, pour les nostalgiques des salles de classe ?

Ultraviolet lights illuminate a woman wearing neon orange clothing, LED sunglasses, and face paint.

Un peu, quoique ! Si l’endroit ressemble encore un peu à un lieu d’enseignement, ne vous attendez pas non plus à y subir des heures de cours soporifiques. De l’établissement scolaire ne subsistent que les structures métalliques, les salles et les couloirs carrelés, le reste sert de cadre atypique à un restaurant, un café, une salle de sport et des lieux d’expositions temporaires. Le night-club, quant à lui, fait la part belle aux programmations internationales. L’endroit est simple : allez-y simplement.

Le Paradiso, ou le Temple du Baroque

Autre réhabilitation originale (et le mot est faible) d’un lieu auparavant dédié à toute autre activité, le Paradiso qui a pris ses marques dans une église aujourd’hui désacralisée. Sa genèse religieuse est-elle à l’origine de son succès ? Nous pouvons toujours nous poser la question, bien que nous n’en sachions rien. Il n’en demeure pas moins que c’est l’une des discothèques les plus populaires d’Amsterdam.

Des vitraux et un son magnifié

Woman with dark hair, glasses, and a floral jacket holds her phone and glanced at it.

Les architectes qui conçurent les cathédrales et artisans qui les bâtirent le savaient bien : rien de tel que de la hauteur et des plafonds voûtés pour faire porter la musique. Ici, foin de grandes orgues, mais des concerts, des platines et des lumières mises en abyme par l’architecture de l’endroit.

Si le rock et la pop envahissent souvent les scènes, d’autres mouvances musicales s’y délectent également, la techno notamment. À savoir : l’entrée est refusée à toute personne qui porterait des vêtements à l’effigie de clubs sportifs.

À la mode du sucré salé : le Bitterzoet

A woman wearing a black hat and glasses reflected the LED lights in front of her.

Pourquoi ? Certainement parce que le Bitterzoet accueille différentes formes artistiques selon le jour de la semaine. Son nom signifie « aigre-doux » et convoque le goût des mélanges parfois improbables, mais qui pourtant fonctionnent. À la fois théâtre, bar, salle de concert ou boîte de nuit, le Bitterzoet attend que vous veniez y danser à partir du jeudi soir.

Quelques informations additionnelles à propos de cette boîte

Si le Bitterzoet vous tente, sachez que son entrée attire toujours beaucoup de monde. Il vous faut donc vous présenter de bonne heure pour avoir des chances d’y accéder. Comme pour le Paradiso et d’autres, il est déconseillé de revêtir des signes ostensibles de clubs sportifs, sous peine de vous voir interdire l’entrée. Enfin, les vestiaires sont obligatoires.

Le Shelter et son ambiance plus cosy

Silhouette of a person dancing against the streak of colourful neon lights.

Abrité au sein de la tour A’DAM, le Shelter vous distille son atmosphère plus empreinte d’underground britannique qu’ailleurs à Amsterdam. Accessible par ferry depuis la gare centrale, vous aurez peut-être la sensation d’évoluer dans un no man’s land musical, coincé entre deux rives.

Autour de l’iconique disc-jockey du moment

Two DJs in party attire are busy playing with the controllers at a club.

Si la salle est vaste, la piste de danse est plus confidentielle et s’ébat à la ronde de l’unique source de musique. Ici, beaucoup de techno et de house, mais ce n’est pas une vaine promesse. Attendez-vous, ici aussi, à une vraie politique réglementaire (les mêmes que partout ailleurs). À savoir également que seuls les paiements par carte sont autorisés, sauf pour les casiers des vestiaires qui fonctionnent avec de la monnaie.

Club NYX : en lieu où s’amuser avec hardiesse

C’est le club où il fait bon se rendre pour sa bonne humeur et son ambiance festive. Même si la musique jouée ici ne soulève pas des torrents d’enthousiasme et de modernisme (selon certains avis, pas tous, nous nous garderions bien du reste d’émettre le moindre jugement), elle n’en reste pas moins conviviale et semeuse d’ambiance.

Un emplacement prédestiné ?

Le NYX tient sa cour non loin de l’Escape et du Claire, mais plus à l’ouest, dans la rue gay d’Amsterdam. Et même si le public qui le fréquente se revendique plus ou moins de la communauté LGBT, chacun y trouve son compte et vient ici pour se divertir en dansant.

Au cas où vous souhaiteriez écouter un avant-goût des pistes sonores qui y passent, rendez-vous ici. Vous n’aurez plus qu’à les télécharger. Enfin, la politique intérieure du club est, elle aussi, plutôt stricte, nous vous invitons à vérifier en ligne les restrictions que le club s’accorde à mettre en place. Ici également et au minimum, une tenue et une attitude, toutes deux correctes, sont exigées.

Le Disco Dolly, le rendez-vous des plus jeunes

Est-ce la petite boîte qui monte, qui monte à Amsterdam ? En tout cas, le Disco Dolly est le lieu de rencontre de la jeunesse amstellodamoise. Une musique hétérogène y règne : hip-hop, boogie-woogie, funk, soul et disco en composent principalement sa trame. L’endroit est ouvert non-stop du lundi au dimanche. Les consommations y sont très abordables (ce qui expliquerait sans doute l’afflux de jeunes personnes au Disco Dolly.).

Règles de base du Dolly

Certainement parce que le public y est plus jeune, la politique pratiquée dans ce club est encore plus stricte que dans les autres endroits. Sachez que casquettes, survêtements, sacs banane et lunettes de soleil n’y sont pas autorisés. Les affaires personnelles devront obligatoirement être mises dans les casiers à vêtements. Enfin, et entre autres, l’usage immodéré d’alcool et de substances festives (même celles autorisées par la loi néerlandaise) est interdit au sein de ce club.

Rappel du bon usage des règlements

Sans doute paraissons-nous ici un peu rabat-joie dans l’exposé des politiques de chaque établissement, alors que notre présent guide vous rend compte des mille et une façons de s’amuser la nuit à Amsterdam. Cependant, c’est à ceci que la jeunesse des Pays-Bas se plie quand elle souhaite danser ou assister à des concerts. Vous en donner un mode d’emploi vous permettra d’éviter d’éventuelles mésaventures ou déceptions pendant vos nuits amstellodamoises.

Pour aller plus loin

A canal lined with trees and lampposts bathed in red light.

Si l’ambiance nocturne d’Amsterdam vous a donné envie de mieux connaître le pays, nous vous invitons alors à consulter notre guide sur les autres possibilités de découvertes qu’offrent les Pays-Bas.

Trouvez d’autres activités amusantes à Amsterdam.

À propos de l’auteur·e

Marie Pierre LarrasNée en France, en Champagne, lecture et écriture sont sa passion. Marie vit en Bretagne au bord la mer le long de laquelle elle se promène à pied ou à vélo. Elle passe de longues heures à traquer la palourde à marée basse ou à accompagner son mari en bateau. Ses voyages la conduisent régulièrement au Mexique, magnifique pays que son cœur a adopté. Suivez Marie sur Linkedin pour encore plus d'inspiration de voyage.

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