Des vastes étendues de l’Adrar aux côtes de l’Atlantique, la Mauritanie est une terre de contrastes. Les voyageurs s’y laissent surprendre par une oasis lors d’un trek dans le désert ou par la richesse de la faune et de au parc national de Diawling.
C’est l’occasion de tomber sous le charme de son port de pêche animé et du savoir-faire des artisans locaux.
De la vieille ville de Chinguetti à l’oasis de Tergit, les environs de la capitale de la région de l’Adrar valent le détour.
On se rend au cap Blanc et on visite sa baie ponctuée d’épaves de bateaux.
À dos de chameau ou en 4x4, une excursion dans le désert est un incontournable de tout voyage en Mauritanie.
Dans la réserve du parc national du Banc d’Arguin, prendre son temps pour observer les milliers d’oiseaux qui s’y rejoignent chaque année.
Les mois de novembre à début mars sont ceux avec les températures les plus clémentes. Elles peuvent grimper bien au-delà de 40 °C en juin.
Les ressortissants français peuvent se procurer le visa obligatoire auprès de l’ambassade et des consulats de Mauritanie en France ou à l’arrivée dans le pays. Il est délivré sur présentation d’un passeport d’une validité de plus de 6 mois après le début du séjour.
Deux vols hebdomadaires directs sont assurés par Air France entre Paris et l’aéroport international de Nouakchott-Oumtounsy. Ils durent en moyenne 5 h 30 min Air Algérie et Royal Air Maroc proposent également des vols avec une escale à Alger ou Casablanca.
Entre le Maroc et la Mauritanie, le point de passage se situe sur la route transsaharienne au nord de Nouadhibou. Le franchissement de la frontière depuis le Sénégal ou le Mali se fait par l’un des points de passage reconnus par le gouvernement, dont ceux de Rosso et de Gogui. Il n’est possible d’obtenir un visa qu’aux postes-frontière de Diama et Rosso depuis le Sénégal et de Nouadhibou depuis le Maroc.
La compagnie marocaine Supratours assure un service de bus entre Dakhla et Nouadhibou ou Nouakchott. Des taxis-brousse effectuent des trajets réguliers depuis les villes de Dakar et Saint-Louis au Sénégal jusqu’à Rosso en Mauritanie.
L’offre d’hébergement est vaste dans la capitale, à Nouadhibou ainsi que dans les villes de la région de l’Adrar. En dehors des zones urbaines, les voyageurs peuvent se tourner les auberges ou les campings. Il est même parfois possible de dormir dans une tente tikit traditionnelle.
Des bus publics sont en circulation dans la capitale mais il sont souvent bondés. Il est conseillé d’emprunter un taxi pour se déplacer en ville. Une course depuis l’aéroport revient en moyenne à 1500 UM (36,60 €, montant approximatif) en taxi, mais les trajets courts coûtent en général dans les 200 UM (4,90 €, montant approximatif).
Les taxis-brousse font la liaison entre la plupart des régions et des villes du pays. On trouve également des trajets en minibus au départ de Nouakchott en direction de Nouadhibou, Atar, Néma ou Kaedi. Un trajet Nouachkott-Atar revient par exemple à 400 UM (9,75 €, montant approximatif).
Un permis de conduire international est requis pour louer une voiture en Mauritanie. La location d’un véhicule 4x4 revient à environ 2100 UM (51,20 €, montant approximatif) par jour.
La compagnie Mauritania Airlines relie Nouakchott et Nouadhibou plusieurs fois par semaine. Compter 4512 UM (110 €, montant approximatif) environ pour un aller-retour.
Un plat bon marché revient en moyenne à 400 UM (9,75 €, montant approximatif). On paye en ouguiya dans l’ensemble du pays et les cartes bancaires sont rarement acceptées, sauf par les agences de location, les compagnies aériennes et les grands hôtels. Des distributeurs de billets se trouvent à Nouakchott, Atar et Nouadhibou.