Brașov, à 600 mètres d'altitude au creux des Carpates, au cœur de la Roumanie et de la région historique de Transylvanie, n'est pas que le pays de Dracula.
Cette grande ville se visite en toute saison. Elle est l'hiver la plus importante station de ski d'Europe de l'Est et, au printemps, elle devient un grand centre touristique où chacun y trouve son bonheur : cuisine traditionnelle, architecture dépaysante, châteaux, légendes, sports de plein air...
Riche en paysages, sites et monuments, Brașov l'est aussi au niveau humain avec son folklore, ses animations variées toute l'année. Vous passerez du festival de jazz à la fête de la bière en passant par la musique de chambre et les marchés de Noël. Le tout avec un coût de la vie des plus bas d'Europe, bien qu'il soit en augmentation. Autre dépaysement, la Roumanie conserve pour l'instant sa propre monnaie, le leu, ou lei au pluriel.
Non loin de Brașov, ce château est souvent associé au tyran Vlad III l'Empaleur qui a inspiré le personnage Dracula de Bram Stoker.
La station Poiana Brașov est la plus réputée de Roumanie grâce à son vaste domaine skiable. Elle attire chaque année des milliers de visiteurs.
Sur 70 hectares, ce parc naturel est un refuge pour les ours qui ont été maltraités. Le guide vous raconte l'histoire de chaque animal, en anglais.
Église roumaine orthodoxe, elle se dresse dans le quartier Schei de la vieille ville. D'origine gothique, elle a reçu des apports baroques qui rehaussent son originalité.
Cette colline surplombe Brașov et porte le nom de la ville en lettres géantes. L'endroit est accessible à pied ou par télécabine.
La cathédrale gothique de Brașov est le monument le plus imposant de la ville. Elle fut en partie incendiée par les forces autrichiennes en 1689, événement qui lui a valu son surnom.
La place du Conseil, dans le centre historique de Brașov, est aussi le cœur de la ville moderne. Au Moyen Âge s'y dressait un pilori mais aujourd'hui elle accueille des marchés et des groupes de musiciens folkloriques.
La ville était au XVe siècle entourée de solides remparts afin de repousser les invasions mongoles et tatares. D'une hauteur de douze mètres, ils s'étendaient sur 3 kilomètres. Il en reste quelques vestiges, tours et bastions qui suivent la Strada După Ziduri.
La porte Catherine, défensive, fut construite en 1559 par la corporation des tailleurs sur les ruines d'un monastère. Elle est le seul vestige du Moyen Âge à Brașov, et ses quatre tourelles montrent que la ville avait l'autonomie judiciaire et le « droit d'épée », soit celui de vie et de mort.
Le musée des arts, abrité dans un bâtiment néo-baroque, organise des expositions permanentes et temporaires de peinture et de sculpture de l'art roumain. L'entrée est de 5 lei.
La cathédrale gothique de Brașov est le monument le plus imposant de la ville. Elle fut en partie incendiée par les forces autrichiennes en 1689, événement qui lui a valu son surnom.
La place du Conseil, dans le centre historique de Brașov, est aussi le cœur de la ville moderne. Au Moyen Âge s'y dressait un pilori mais aujourd'hui elle accueille des marchés et des groupes de musiciens folkloriques.
La ville était au XVe siècle entourée de solides remparts afin de repousser les invasions mongoles et tatares. D'une hauteur de douze mètres, ils s'étendaient sur 3 kilomètres. Il en reste quelques vestiges, tours et bastions qui suivent la Strada După Ziduri.
La porte Catherine, défensive, fut construite en 1559 par la corporation des tailleurs sur les ruines d'un monastère. Elle est le seul vestige du Moyen Âge à Brașov, et ses quatre tourelles montrent que la ville avait l'autonomie judiciaire et le « droit d'épée », soit celui de vie et de mort.
Le musée des arts, abrité dans un bâtiment néo-baroque, organise des expositions permanentes et temporaires de peinture et de sculpture de l'art roumain. L'entrée est de 5 lei.
Découvrez les soupes et les ragoûts roumains au restaurant La Ceaun, où le repas moyen coûte 20 lei. Dégustez des grillades et des poissons à la table de la Casa Tudor. Savourez la cuisine d'Europe centrale et de l'Est au restaurant Sergiana.
Le meilleur moment est le printemps, pour les festivités, et lorsque les sites à visiter aux alentours deviennent accessibles. Mais l'hiver, sur une neige abondante, on peut s'offrir le luxe de skier dans les Carpates.
Comme la construction de l'aéroport de Brașov est toujours en cours, vous devrez prendre un vol jusqu'à la gare du Nord de Bucarest. Vous finirez votre voyage en train jusqu'à Brașov.
Sans ligne directe, le trajet en train se fait de Paris à Bucarest avec plusieurs changements. Comptez 30 heures de voyage. Vous effectuerez la liaison Bucarest Brașov en train jusqu'à la gare de Brașov, située à 3 km du centre-ville.
Brașov est à plus de 2 000 km de Paris, soit environ 25 heures de route. C'est l'occasion de traverser l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie. Arrivé en Roumanie, vous devrez régler une dernière taxe routière de quelques lei.
Des compagnies de cars assurent des liaisons depuis Paris jusqu'à la gare routière de Brașov. Comptez une quarantaine d'heures de transport.
La plupart des hôtels de Brașov sont situés entre le centre et les pistes de ski. L'hôtel Boemia est l'un des moins chers mais d'autres établissement comme Ruia et Princess Boutique proposent des offres spéciales toute l'année. L'hôtel 3 étoiles Acasă la Dracula est l'un des plus atypiques avec, en option, un "dîner romantique dans la chambre de torture".
Schei : à l'époque médiévale, ce quartier à flanc de montagne était hors des murs de Brașov où l'élite saxonne et hongroise interdisait aux Roumains de posséder une propriété. C'est un endroit pittoresque avec des petites maisons et des rues étroites et sinueuses. On y trouve l'église Saint-Nicolas et la première école de Roumanie.
La vieille ville : l'endroit est très animé et fourmille de cafés, restaurants, boutiques et appartements. Mais c'est aussi un quartier historique constitué de rues pavées, de maisons anciennes à l'architecture unique, de façades colorées et ornées de sculptures.
Râșnov : Râșnov est une citadelle médiévale construite vers le XIIIe siècle pour barrer la route aux armées d'invasion. Selon une légende, son puit a été creusé durant 17 ans par deux prisonniers turcs qui auraient gravés sur les parois des versets du Coran. Un trésor serait également caché au fond.
Plusieurs lignes de bus et trolley desservent les principaux quartiers, les sites touristiques, et la station de ski de Brașov - sans oublier les téléphériques. Le prix d'un billet de bus est de 2 lei. Il existe aussi des tickets pour la journée vendus 5 lei et valables sur toutes les lignes sauf la N°20.
Les taxis sont nombreux et modernes pour un prix moyen de 2,20 lei le km/jour et 3,30 lei/nuit (l'heure d'attente est de 15 lei maximum). Pour obtenir un reçu, vous devez le demander au départ. Des quartiers comme Bartolomeu, Stupini, Noua ou Poiana Brasov font partie de Brașov : les chauffeurs ne peuvent pas augmenter leurs tarifs sur ces trajets.
Vous retrouverez les classiques agences de location de voiture dans le centre-ville ou à la gare. Les véhicules se louent à partir de 125 lei la journée. Soyez vigilant en conduisant de nuit puisque vous pourrez rencontrer des charrettes, des vélos sans éclairage, des moutons, des chèvres ou encore des vaches en liberté.
La vieille ville est l'endroit où trouver des souvenirs typiques comme des œufs peints, des statuettes de Dracula, mais aussi des livres, vêtements, bijoux, parfums... Demandez la rue piétonne Strada Republicii ou la rue commerçante Strada Mureșenilor. N'hésitez pas à marchander, seuls les supermarchés ont des prix fixes.
Les centres commerciaux et supermarchés ne manquent pas à Brașov. Les enseignes Rapid et Profi sont présentes dans tous les quartiers. Pour vous faire une idée, la douzaine d'œufs vaut en moyenne 7 lei et une bouteille d'eau environ 2,30 lei.