Au Cambodge, il y a bien sûr Angkor, site merveilleux dont les temples ont su passer les épreuves du temps et des pillages avec brio. Mais le pays ne se limite pour autant pas à cela : ses villes au patrimoine architectural insoupçonné sont entourées de forêts profondes, de plateaux et de savanes mystérieuses.
Phnom Penh révèle des trésors d’architecture de l’époque khmère et ses marchés fourmillent de vie. Ne manquez pas le musée national et la Pagode d’Argent, mais aussi ses stands de rue et sa vie nocturne trépidante.
Porte d’entrée des temples d’Angkor, la petite ville jouit d’une ambiance paisible, tout en étant très animée. Son centre historique récemment rénové cache de très belles surprises.
Ce site est l’un des plus grands espaces archéologiques du continent, et encore, des témoignages révèlent qu’il serait en réalité trois fois plus vaste, tout n’ayant pas été découvert. Tant de mystère en un seul lieu mérite bien que l’on s’y attarde 2-3 jours, histoire de circuler tranquillement à vélo entre les différents temples.
Après une telle immersion historique, partez vous relaxer dans les îles en face de Sihanoukville. Koh Rong, Koh Rong Samloen ou encore Koh Ta Kiev offrent de belles plages bordées de pins et de cocotiers.
Située à l’embouchure d’une rivière, cette petite ville charme les visiteurs avec son architecture coloniale, ses bons restaurants et son ambiance tranquille. C’est également un excellent point de départ à la découverte de l’arrière-pays et des côtes en direction de Kep.
Il fait beau toute l’année au Cambodge, mais mieux vaut s’y rendre en hiver, c’est-à-dire entre novembre et mars, lorsque les pluies sont plus rares.
Les citoyens français doivent présenter un passeport valide au moins 6 mois après la date d’entrée prévue sur le territoire. Un visa est obligatoire, il s’obtient auprès du consulat cambodgien ou à l’arrivée à Phnom Penh.
Phnom Penh et Siem Reap sont les deux aéroports qui accueillent des vols internationaux. Le pays est desservi par une quinzaine de compagnies internationales, avec le plus souvent une escale à Bangkok, Hô Chi Minh ou Hong Kong.
L’éventail de choix est vaste dans les grandes villes mais tend à se réduire dans les zones plus éloignées où l’on ne trouve bien souvent que des pensions familiales et des hôtels bon marché. Siam Reap, Phnom Penh et Sihanoukville proposent de plus en plus d’hôtels de classe internationale.
Il n’existe pas de réseau de bus urbain au Cambodge, on trouve en revanche des tuk-tuk, des cyclo-pousses et des "moto-dop", sorte de motos taxis. Ces dernières s’avèrent très pratiques pour se rendre rapidement d’un point à l’autre des villes. Il faut compter environ 4000 KHR (0,88 EUR) par course. Phnom Penh est la seule ville à disposer de taxis officiels munis de compteur.
Les grands axes sont bien desservis par les lignes de bus touristiques, très confortables et climatisés. Ailleurs, il faudra bien souvent se contenter d’une place dans un taxi-collectif ou un minibus. Les routes les plus populaires sont celles reliant Phnom Penh à Battambang, Sihanoukville, Siem Reap et Kratie, ainsi que celle allant de Siem Reap à Poipet.
La plupart des liaisons domestiques se réduisent aux vols effectués par Cambodia Airways, Cambodia Angkor ou Lanmel Airlines entre Phnom Penh et Siem Reap. Un trajet de 50 min en moyenne qui se paie aux environ de 404443 KHR (90 EUR).
Le Cambodge est un pays abordable pour le voyageur français qui profitera de son séjour avec un budget moyen de 180067 KHR (40 EUR)/jour. Un repas dans un restaurant bon marché coûte environ 14210 KHR (3,16 EUR). Mieux vaut prévoir de payer en espèces, les cartes de crédit étant acceptées dans les grands commerces uniquement, et les transactions se voient majorées d’une commission d’environ 3 %.