Riche d’un patrimoine historique et de paysages variés, le Pakistan est une destination que l’on aurait bien tort d’ignorer. Des panoramas spectaculaires des montagnes du Nord au littoral de Karachi en passant par les plaines du Pendjab, les découvertes seront multiples. Égalées seulement par l’accueil aussi chaleureux qu’inattendu de ses habitants.
Cette ville très étendue mérite que l’on emprunte un rickshaw pour la visiter. On passera alors par des quartiers commerciaux ultras modernes puis d’autres bien plus pittoresques où les bazars côtoient de vieilles bâtisses défraichies. Il faut voir le mausolée Quaid-i-Azam, la grande mosquée Masjid-i-Tuba et les Tours du silence zoroastriennes. Le quartier de Saddar est l’endroit où dénicher cuirs, soie et fourrures.
Cette région fertile recèle d’un riche passé historique qui la rend particulièrement attrayante. On y entre bien souvent par Bahawalpur d’où l’on rejoint ensuite le désert de sable du Cholistan et le parc national de Lal Suhanra. Islamabad, la capitale administrative, semble inachevée, mais c’est un bon point de départ pour visiter Taxila et Hasan Abdul.
Considérée comme le centre culturel du pays, Lahore est l’une des villes les plus visitées du Pakistan. Elle se dote de jolis parcs ombragés, d’une architecture coloniale intéressante et de bazars animés. Ne ratez pas le Fort, avec ses superbes jardins.
Amateur de terres isolées, vous serez servis à Quetta. Située à 1000 km environ d’Islamabad, la capitale du Bouchistan recèle pourtant de bâtiments coloniaux intéressants et d’un décor montagneux de toute beauté.
Cette partie du Pakistan est l’une des plus belles, mais aussi l’une des plus touchées par les différents conflits qui marquent le pays. Néanmoins, la vallée de Neelum, celle de Jhelum et les montagnes du Sud restent le plus souvent accessibles aux visiteurs étrangers.
Tout dépend de la région choisie. Pour le sud, préférez vous y rendre entre novembre et mars, lorsque le temps est plus frais. Quant au Cachemire, au Pendjab et au Peshawar, mieux vaut y aller entre mai et octobre, avant qu’il ne se mette à neiger.
Pour les citoyens français, un passeport valable au moins 6 mois ainsi qu’un visa sont obligatoires pour pénétrer sur le territoire pakistanais.
La grande majorité des vols arrivent à l’aéroport international de Karachi et à celui d’Islamabad, la capitale. Comptez 11 h de trajet entre la France et le Pakistan, avec le plus souvent une escale aux Émirats arabes unis.
Karachi, Lahore et Islamabad se dotent d’établissements hôteliers aux standards internationaux, qu’il sera en revanche bien plus difficile à trouver une fois sortis des grands axes. On logera alors davantage dans des hôtels bon marché, voire des pensions familiales.
Dans les villes, on circule en taxi, minibus, tonga ou autorickshaw. Attention, pensez à toujours bien négocier le prix de la course avant de prendre place dans le véhicule, quel qu’il soit.
Plus paisible qu’un trajet routier, le rail est aussi plus lent et ne permet pas de circuler dans les régions montagneuses. Il faut environ 1 h 20 min pour rejoindre Lahore depuis Sangla Hill, un trajet qui se paie aux environs de 173 PKR (1 EUR).
Les bus sont très répandus et permettent de rejoindre n’importe quel point du pays. Notez simplement que l’état des routes, notamment en montagne, peut rendre le voyage quelque peu périlleux. Abbottabad se trouve ainsi à 6 h de bus environ, un trajet qui vous coûtera en moyenne 1385 PKR (8 EUR).
Les vols internes sont très bon marché, avec en particulier la compagnie nationale Pakistan International Airlines (PIA) qui dessert une trentaine de destinations.
Un budget quotidien de 4355 PKR (38 EUR) sera suffisant pour bien profiter du séjour, le Pakistan étant en effet très abordable pour le voyageur français. Un repas bon marché se trouve aux alentours de 250 PKR (1,44 EUR), et une petite bouteille d’eau coûte environ 33 PKR (0,19 EUR). Bakchich et marchandage sont quasi inévitables. Les cartes Visa sont plus souvent acceptées que les MasterCard, mais dans les commerces et hôtels haut de gamme seulement. Ailleurs, il faudra payer en espèce.