Dans l’océan Pacifique, au nord de la Nouvelle-Zélande, les Fidji dévoilent plus de 300 îles festonnées de mangroves et de forêts profondes, enrobées de récifs coralliens et d’eau turquoise. L’accueil incroyablement chaleureux des Fidjiens ferait presque oublier que le cannibalisme sévissait en ces terres aux siècles derniers, on se le remémorera en visitant des villages anciens, magnifiquement préservés.
Baignade, snorkeling, surf ou kayak, les îles Fidji rassemblent la majorité des meilleurs sports aquatiques. Et si l’activité n’est pas votre fort, vous trouverez bien sûr moult plages paradisiaques où étendre votre serviette pour buller au soleil.
Les eaux qui entourent les îles regorgent d’une faune marine extraordinaire. Vous aurez peut-être la chance d’apercevoir la fameuse raie manta ou de frôler un requin, surtout aux abords de l’île de Kuata.
Il faut s’initier au kava, cet alcool que l’on sert dans une coque de noix de coco, visiter les villages les plus reculés, participer à un match de rugby local ou simplement échanger avec les Fidjiens pour connaitre toute la richesse de leurs traditions.
Les îles ont par le passé attiré de nombreux Indiens venus travailler dans les plantations de canne à sucre. Cet immense complexe, le plus important de tout l’hémisphère sud, résulte de cette époque et dévoile des édifices impressionnants et colorés.
A quelques encablures de Nadi, Mana Island est certes une destination touristique, mais le site est si merveilleux que vous ne regretterez pas d’y avoir fait un tour. Pensez à des plages perdues, des eaux limpides foisonnantes de poissons colorés et de superbes couchers de soleil.
La haute saison se situe entre juin et septembre et entre décembre et janvier. Pour bénéficier de tarifs plus intéressants, on peut envisager de se rendre aux Fidji plutôt à la saison sèche, en mai ou en octobre.
Les citoyens français devront présenter un passeport valide, un justificatif d’hébergement, le billet retour et la preuve qu’ils possèdent les fonds suffisants pour la durée du voyage.
Il n’y a pas de vol direct depuis la France, il faudra nécessairement faire une ou plusieurs escales et compter un temps de trajet moyen de 30 h environ. Les vols internationaux atterrissent généralement à l’aéroport international de Nadi.
L’offre est variée et s’adapte à tous les budgets. On trouve donc aussi bien des auberges de jeunesse animées, des pensions familiales, des hôtels standards et des resorts de luxe. Les campings sont rares et le camping sauvage est interdit.
En ville, il y a les bus et des minivans qui assurent les courts trajets. Les taxis sont principalement concentrés sur les îles de Viti Levu, Taveuni, Ovalau et Vanua Levu.
Des ferries permettent de relier Viti Levu depuis Vanua Levu, Ovalau ou Taveuni. On trouve également de nombreux catamarans effectuant les liaisons entre les complexes des îles Mamanuca, Yasawa.
Les plus grandes îles possèdent un bon réseau de bus. Ils se hèlent ou se prennent aux arrêts de bus et permettent de relier les zones les plus reculées. Pour plus de confort, les touristes optent généralement pour les bus Coral Sun, mieux équipés pour à peine quelques dollars supplémentaires.
Il faut compter environ 125 FJD (51 EUR) par jour pour louer une voiture sur l’une des îles principales, Viti Levu étant la plus simple et la plus adaptée pour circuler en voiture.
Idéal pour sauter d’île en île, l’avion offre en plus une vue époustouflante sur les lagons et les récifs coralliens. Le trajet le plus populaire est celui permettant de rejoindre Nausori sur l’île de Viti Levu depuis l’aéroport de Nadi. Comptez 248 FJD (103 EUR) minimum pour ce type de vol.
Le coût de la vie aux Fidji est moins élevé qu’en France, ce qui permettra de bien en profiter avec un budget d’environ 157 FJD (65 EUR) par jour. Les cartes Visa et MasterCard sont acceptées dans tous les commerces, mais veillez à toujours avoir de la monnaie sur vous pour les petites transactions. La devise locale est le dollar fidjien (FJD).