Les amoureux de nature seront comblés en Guinée. Ce pays encore hors des sentiers battus recèle de somptueux paysages. Le massif du Fouta-Djalon justifie à lui seul le détour tout comme les chutes d’eau de Ditinn, Saala ou de Kambadaga. Sans oublier la riche culture artistique de ses habitants, de la musique aux arts visuels.
Prenez le pouls de la Guinée au marché de Madina, au Centre d’Art Acrobatique Keita Fodéba ou au port de Boulbinet.
Profitez de la beauté de ces six îles situées au large de Conakry. On s’y rend en taxi-pirogue partagé.
Le massif montagneux se parcourt en trek, en randonnée ou à vélo.
Cette cascade est particulièrement impressionnante avec ses 80 m de haut.
Direction le sud du pays pour, peut être, observer les chimpanzés dans la nature.
Il est préférable de visiter le pays après la saison humide, pendant les mois de novembre à février.
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune et un passeport français d’une validité de 6 mois minimum aux dates du séjour sont obligatoires pour obtenir un visa. Ce visa s’obtient avant le départ auprès de l’ambassade de Guinée. Il faut compter environ 314925 GNF (30 EUR) pour un visa de 30 jours et 915107 GNF (87 EUR) pour un visa jusqu’à 90 jours.
Air France propose des vols hebdomadaires directs jusqu’à Conakry. Royal Air Maroc et TAP Air Portugal effectuent aussi des vols vers Conakry avec une escale à Casablanca ou Lisbonne.
Il est possible de traverser la frontière entre la Guinée et ses voisins en différents points. Certains points de passage sont à favoriser car offrant de meilleures conditions. C’est par exemple le cas de celui entre Sambailo-Koundara et Manda-Kalifourou qui est le plus pratique depuis le Sénégal et entre Kourémalé-Siguiri et Bamako-Naréna pour le Mali.
À Conakry, le choix est large avec des hôtels à prix abordable tout comme des hôtels de luxe. On trouve aussi plusieurs hôtels aux tarifs assez bas dans les principales villes comme Labé.
Le taxi est le moyen de transport le plus pratique pour les types de trajets en Guinée. Il est possible d’emprunter un taxi partagé ou de "déplacer" un taxi, c’est-à-dire de le prendre seul. Rouler en vélo n’est en général pas recommandé sauf dans la région montagneuse du Fouta-Djalon.
Les taxis-brousse font office de service de bus en Guinée. Ces taxis de six à neuf places s’empruntent en général près des marchés ou aux carrefours et prennent la route une fois pleins. Les départs sont particulièrement nombreux le matin. Il faut compter environ 80000 GNF (7,80 EUR, montant approximatif) par personne sans bagage pour le trajet Conakry-Dalaba, ville du massif de Fouta-Djalon. Ce trajet dure en général 8-10 h. Jusqu’à Labé, le trajet revient à environ 100000 GNF (9,80 EUR, montant approximatif).
On peut emprunter des taxis-pirogues partagés ou non à Conakry. On se rend ainsi aux îles Loos voisines pour environ 5000 GNF (0,50 EUR, montant approximatif) en taxis-pirogue partagé.
À Conakry, la location d’un véhicule 4x4 dans une agence internationale ou locale revient en moyenne 1000000 GNF (98 EUR, montant approximatif). Il est préférable d’y louer un véhicule, car les prix peuvent doubler en dehors de la capitale. Bien qu’un permis de conduire français soit en général suffisant, il est conseillé de se munir d’un permis de conduire international. La conduite en saison humide est déconseillée en raison des fortes pluies.
La monnaie officielle est le franc guinéen. On paye en général en liquide dans l’ensemble du pays. Des distributeurs de billets se trouvent à Conakry et dans la plupart des grandes villes. Il est également possible de se faire transférer de l’argent via des agences spécialisées comme Western Union. Compter respectivement 20000-80000 GNF (2,0-7,80 EUR, montant approximatif) pour un repas sur un stand de rue ou un plat au restaurant.