Tournée vers la mer Adriatique, la Croatie profite de son littoral avantageux, avec ses nombreuses îles et ses criques paradisiaques, mais recèle également une grande richesse patrimoniale à l’intérieur des terres et dans les villes.
La cité fortifiée est surnommée la Perle de l’Adriatique car elle compte parmi ses nombreux atouts des plages magnifiques et un centre historique splendide avec ses monuments baroques et ses rues pavées.
Spectaculaire ensemble de 16 lacs scintillants reliés entre eux par une centaine de cascades, le parc national de Plitvice est une superbe étape entre Zagreb et les stations balnéaires du sud du pays.
Avec son charmant port de pêche, ses champs de lavande, et sa jet-set noctambule, Hvar est la plus fascinante des îles croates, parfaite pour un séjour de quelques jours.
La ville côtière compte de nombreuses criques féériques, mais n’est pas dénuée d’intérêt historique : le palais de Dioclétien, construit en 300 avant Jésus-Christ et long de 200 m, marque les esprits.
Avec ses ruelles pavées, ses maisons multicolores et sa cathédrale Saint-Stéphane, la capitale croate devient une destination de plus en plus populaire.
La meilleure période pour aller en Croatie est l’été, avec un ciel azur et des températures agréables sur tout le pays. En hiver, le climat à l’intérieur des terres peut-être très rude.
La Croatie est membre de l’Union européenne, il suffit donc d’une carte d’identité ou d’un passeport pour entrer sur son territoire, y compris pour un citoyen français.
Les vols reliant la France à Zagreb sont fréquents et sont opérés par Air France ou Croatia Airlines. Pour une destination plus touristique telle que Dubrovnik, les compagnies low cost easyJet et Transavia assurent également la liaison, à des prix très compétitifs : à partir de 895 kn (120 €) pour 2 h 15 min de vol.
Il est possible de relier Paris à Zagreb en train en passant par l’Allemagne ou la Suisse, puis l’Autriche et la Slovénie. Le trajet le plus court passe par Stuttgart et dure environ 14 h.
Pour se rendre en Croatie, l’itinéraire le plus court est de franchir les Alpes par le tunnel du Mont Blanc, puis l’Italie du Nord par l’autoroute entre Milan et Venise, et enfin traverser la Slovénie. 1400 km séparent Paris de Zagreb.
Les côtes croates, que ce soit en Istrie, en Dalmatie ou dans les îles, fourmillent de campings et de chambres chez l’habitant, à des prix très abordables. Les hôtels sont nombreux mais augmentent considérablement leurs tarifs en haute saison.
Zagreb s’étend sur une grande superficie, aussi les tramways et les bus sont très utiles pour se déplacer. Les réseaux de bus sont également développés à Split et Dubrovnik et permettent de se rendre dans les petits villages côtiers aux alentours.
Des liaisons intérieures sont assurées par la compagnie nationale Croatia Airlines, entre Zagreb et les principales villes. Il faut compter environ 1 h pour se rendre à Dubrovnik.
Les trains croates restent un mode de transport assez lent. À noter que certains trains peuvent transporter des véhicules, notamment sur la ligne Zagreb-Split.
Les bus croates sont fiables et traversent tout le territoire, mais ils sont pris d’assaut en juillet-août par les touristes qui veulent profiter de leurs tarifs très avantageux. Les compagnies principales sont AP Imotski et AP Varazdin.
Les routes croates sont sûres et permettent notamment de parcourir la côte, de Rijeka jusqu’à la frontière avec le Monténégro. À noter qu’il faut traverser une enclave maritime de Bosnie-Herzégovine pour aller de Split à Dubrovnik.
De très nombreux ferries relient la côte aux îles de l’Adriatique (Cres, Rab, Zadar, Hvar…), surtout en été. Ils sont principalement assurés par la compagnie Jadrolinika.
Compacte
4 adultes, 2 bagages
12 €/jour
Break compact
4 adultes, 2 bagages
23 €/jour
Que ce soit pour la nourriture, l’hébergement ou les loisirs, la Croatie est moins chère que la France. On peut prendre un repas pour 37-44 kn (5-6 €). La carte de crédit est acceptée dans les grandes villes et les stations balnéaires, sinon il faut payer en cash avec la monnaie locale, le kuna.